Kureiji Sekai Rpg
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Voici un forum de rpg ou vous entrerez dans un monde fabuleux et mystérieux. Venez donc incarner un personnage qu'il soit ange, démons ou simple civil
 
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 Bushi of Sora (les samourai du ciel)

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Servant of akuma
Yuuki Emna
Yuuki Emna,
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Bushi of Sora (les samourai du ciel) Vide
MessageSujet: Bushi of Sora (les samourai du ciel)   Bushi of Sora (les samourai du ciel) EmptyDim 6 Mai - 3:12


Voici uns de mes écrits Le chapitre 1 est long comme tout les autres chap d'ailleurs c'est pour cela que je les sépare en trois parties pour donner le temps de respirer mdr c'est pas fameux et je le sais (c'est carrément nul je trouve Sad ) mais bon pour avoir quelques avis je l'ai mis ^^ Certains connaissent déjà très bien cette histoire^^ (d'ailleurs je vous dit merci Aine et Airya ♥️) Pour certain il vous sera probable de retrouver des éléments ou l'ambiance d'un certain manga que j'adore^^ (c'est fait exprès ♪ ) Bon voila ^^ Sinon bah donnez moi vos avis gomen pour les fautes que j'ai pu laisser et si vous voulez la suite faites moi signe et je mettrai sinon bah c'est pas grave ^^
(petit clin d'oeil a Aine chan il manque plus que toi Wink )

Bushi of sora
Dans un monde lointain que personne ne soupçonne deux clans se préparent…
Que l’histoire commence enfin

Chapitre 1
Je me nomme Miochi Keizah j’ai 16 ans, dans quelques mois j’aurais 17 ans. Je vis une vie paisible avec mes parents et mon petit frère. Ma vie est banale et je suis une lycéenne comme les autres. Mais il y’a quelques mois de cela j’ai donné une lettre de déclaration au garçon que j’aimais et comme je m’en doutais il l’a refusé. C’est son droit et je le comprends, comment pouvait-il s’intéresser à une fille bizarre sans aucun charmes. Mais tout de même ce n’était pas une raison pour se moquer de moi. Je me suis trompée depuis le début ce garçon n’est pas un ange mais un monstre, depuis le jour de ma déclaration je suis la risée de ma classe et de tous ceux qui le connaisse. Pourtant je n’ai rien fait de mal alors pourquoi me traite-t-on ainsi ? Enfin bref je crois que je n’ai pas de chances pour ce genre de choses et dire que c’était la première fois que j’avouais ce que je ressentais à celui que j’aimais. Heureusement je m’en remets et cela grâce à une des choses les plus précieuses que j’ai, mes amies. Au moins je suis persuadée d’une chose, jamais personne ne s’intéressera à moi.

Quelques fois je me mets à rêver d’un autre monde. Je ne sais pas pourquoi certaines fois je désire partir loi, très loin. Pourtant je ne déteste pas ma vie, et j’aime mes proches plus que tout sur cette Terre, je crois que je suis bizarre c’est tout. La chose en ce monde qui me réconforte le plus c’est le ciel, c’est vrai lorsqu’on le contemple on se rend compte à quel point ce monde est beau et grand. La vie est une chose très précieuse peu importe le nombre d’erreurs que je ferai je continuerai à vivre et à rêver, peu importe si je vis dans un monde d’illusions. Bon j’arrête de penser à tout ça ce n’est pas très sérieux lorsqu’on fait ses devoirs. Aah pourquoi est-ce que je me déconcentre toujours, je crois que je ne changerai jamais. De toute façon j’ai enfin terminé, c’était un calvaire aujourd’hui. Je vais enfin pouvoir dormir, même mon imbécile de frère dort comme un bébé, hi hi n’empêche il est vraiment mignon quand il dort. Mis à part tout ça j’espère vraiment que demain la chance sera avec moi.

Aah le lycée je me mets à le détester maintenant.

«Eh Miochi !
-Ah ? Julia salut !
-Salut tu sais quoi Miochi…
-Non dis-moi ce que tu as à me dire une bonne fois pour toute
-Un nouvel élève japonais est arrivé
-Oui et alors ?
-Il se nomme Ayase je crois. Je me souviens plus de son prénom mais bon c’est pas grave. En tout cas il est très beau
-Ah bon ? Julia tu sais très bien que….
-Que ça ne t’intéresse pas. C’est faux ça t’intéresse et je sais pourquoi tu dis l’inverse, à cause de cet espèce d’idiot qui se moque de toi. Déjà que tu n’avais pas confiance en toi avant, il n’a fait qu’empirer les choses. Tu sais, tu mérites quelqu’un de bien Miochi
-Non je ne crois pas, je ne mérite personne. Je vivrai ma vie seule et c’est bien mieux ainsi
-Idiote tu verras si un jour tu ne trouveras pas un type génial. Imagine un….
- Un blond, aux yeux vert, grand et beau c’est ça ? Je te rappelle que je ne suis pas comme toi Julia. C’est ton rêve, pas le mien. Ha ha
- Ah oui c’est vrai bof peu m’importe. J’espère qu’un jour tu trouveras le bonheur Miochi
-Mais Julia je suis déjà heureuse grâce à vous.
-Moi aussi je suis heureuse d’avoir une amie comme toi. Ah !! Miochi regarde c’est lui !! »

Je me tournai dans la direction qu’elle m’indiquait et je le vis. Il était effroyablement beau ! Ses yeux sombres arboraient de longs cils, son visage fin et clair pouvait faire envier n’importe quelles femmes. Son expression froide et dure lui donnait un air viril. Ses mains étaient fines et grandes, on avait presque envie de les toucher mais quel péché cela serai que de les souiller. Quant à ses cheveux, ils étaient noirs, longs et droit, il les avait d’ailleurs attachés. Bizarrement, je les trouvais si beaux que les couper m’aurai fait pleurer comme une enfant. Il paraissait noble et mature, il avait peut-être deux ans de plus que moi. Tout à coup je me sentis rougir car je pensais que contempler quelqu’un comme on contemple un être parfait était absurde et honteux. Un humain ne pouvait être parfait. Mais il paraissait si fier et mature, cela ne faisait qu’amplifier sa beauté.

Lorsque les cours furent finis Rita, une amie de longue date et moi marchons pour rentrer chez nous.
« Aaah la journée a été difficile aujourd’hui.
-Oui ma petite Miochi mais dis-moi t’as vue le nouveau ?
-Oui
-Oui ?! C’est tout ce que tu as à dire ?
-Oui
-Oooh ça va pas fort toi et je sais pourquoi à cause de ce qui s’est passé il y’a un mois. Allez reprends toi ce n’est qu’un imbécile
-Je sais
- On est là pour toi, tout le monde est là pour toi et puis c’est un idiot tu le savais. Il t’a fait mal en te ridiculisant devant tout le monde alors que tu étais sincère. Il a déchiré ta lettre et l’a jeté sans aucune pitié. Quand j’y repense ça me fait bouillir de rage.
-Ne t’inquiètes pas je vais bien c’est fini maintenant. Je suis heureuse d’avoir au moins des personnes sur qui je peux compter.
-Oooh enfin bref mais à cause de lui c’est pire qu’avant Miochi !!! Déjà qu’avant tu pensais ne mériter personne maintenant cela doit être un désastre !! D’ailleurs depuis tu ne t’intéresses plus du tout aux garçons, déjà que tu ne t’y intéressais pas beaucoup
-Cela m’est égal. Pourquoi serai-je obliger d’aimer un jour ? Je vivrai seule point barre.
-Tu mens je le sais. Arrêtes de te torturer je sais de quoi tu rêves et ce que tu espères au fond de toi. C’est juste que c’était pas le bon
-Aaarh Rita !! Peu importe ce que tu penses je m’en fiche !! Le bon il ne viendra jamais !
-Alors cela veut dire que le nouveau ne t’a pas frappé a l’œil ?
-Non !!
-Tu mens
- Et même si je mens il est comme les autres !! A quoi bon s’intéresser et espérer quand on sait que l’on a aucune chance !!
-D’accord continue de penser que tu finiras seule ta vie. Mais saches que tu te trompes ce type est différent
- Ha ! Mais oui c’est ça! Mon oeil!
- C’est vrai. Il est presque bizarre. Il n’a pas essayé de se sociabiliser au contraire je pense qu’il essayait d’éloigner les gens. Il est très poli mais si froid, malgré tout il n’est pas méchant. Tu sais il reste toujours dans la cour ou se trouve le grand arbre. Il s’assoit sous l’arbre et contemple le ciel d’un regard vide. Personne n’ose vraiment l’aborder à cause de sa froideur. Alors ? Mystérieux non ?
-Oui... et alors?
- Ooorh enfin bref demain on verra bien car tu sais bien qu’elles tireront toutes leurs attirails
-Pfff je n’en doute pas une seule seconde Rita.
-Oh ? je dois te laisser Miochi
- A demain Rita !!
- A demain !!»
Je lui fis un signe de main et elle s’éloigna. Julia et Rita étaient mes deux meilleures amies on pouvait vraiment compter sur elles. Julia avait un caractère très fort et disait toujours ce qu’elle pensait quant à Rita c’était la fille toujours pleine d’énergie, une fille mignonne sur qui on pouvait toujours compter, Rita paraissait timide à première vue mais elle ne l’est pas vraiment de plus elle apporte toujours de la bonne humeur et de la joie de vivre, un peu comme un soleil qui apporte de la lumière et de la chaleur

En rentrant chez moi je ne pus m’empêcher de me poser des questions sur lui. Différent, est ce qu’il l’était vraiment ? Rêvait-il-lui aussi d’un monde sans fin ?

Le lendemain comme on l’avait pensé, les filles grouillaient autour de lui, mais ses yeux étaient si vides, il semblait être autre part. C’était vraiment étrange, mais Rita Julia et moi on ne put s’empêcher de rire devant ce spectacle, car toutes ces filles qui essayaient de faire « connaissance » avec lui repartaient colériques, déconcertées ou bien encore très déçues en disant des phrases comme « Il est pas normal » ou bien « Il fait presque peur ce type on dirai qu’il est autre part » ou encore « Il se paye de notre tête vaut mieux laisser tomber, il n’aura jamais d’amis ce mec » Tout cela à cause de sa froideur . Mais tout de même il était bizarre je n’ai jamais vus un garçon se comporter ainsi, il aurait dut être heureux d’être aussi populaire, mais si ça continue, il sera l’élève le plus impopulaire. De toute façon peu m’importe dans très peu de temps il changera complètement. Tandis que Julia, Rita et moi riaient il nous jetait un regard discret qu’on remarqua toutes les trois, à cet instant je me repris très vite en main en baissant la tête et en faisant comme si il n’existait pas.

« Aarh t’as vue comment il nous a regardé Rita ?
-Ouai c’était pas un regard méchant mais maintenant il me fiche presque la trouille pas vrai Miochi ?
-Oui. On dirait un robot, il parle poliment, mais il est si froid et puis il n’y a jamais d’expressions sur son visage
-Il t’attire Miochi ?
- Oh non pas du tout Julia. Je disais juste ce que je pensais, je ne le connais même pas mais c’est vrai qu’il est très beau. »
Dans la joie et la bonne humeur on se remit en route vers nos cours.

Lorsque les cours furent terminés, je me rendais chez moi. Dans la ruelle, marchait d’autres personnes, un couple et une femme portant ses courses… Cela me rassurait de ne pas être seule. Une douce brise se leva , ce qui me fit du bien. Je fermais les yeux un court instant, pour reposer ma tête un peu fatiguée. Lorsque je rouvris les yeux je me sentis bien et reposée. Je regardais un peu autour de moi, les gens, le jardin… Puis je le vis, lui. Il était devant un arbre et semblait attendre quelque chose. Ses cheveux noirs et attachés voletaient légèrement avec la brise. Son regard était calme, impassible et sérieux. Mais soudainement un brouillard épais et sortit de nulle part fit son apparition. Ma dernière vision était celui de sa silhouette mais aussi celui de trois autres hommes. Je me demandais d’où ils étaient sortis vue qu’ils n’étaient pas là avant le brouillard. Je ne pouvais continuer à marcher, je n’y voyais rien. En espérant que cela se dissipe je restais là où j’étais. J’entendis ensuite des voix mais je n’y comprenais rien, j’avais reconnu la voix d’Ayase. En tout cas le ton n’était pas amical mais plutôt froid et colérique. Je perçus soudain un autre bruit que le son des voix, le bruit… d’une lame. Oui c’est bien ça, d’une lame. J’entendis un entrechoquement et je sus ce qui se passait. En pensant à ce que j’allais voir lorsque le brouillard se serai dissipé je ne pus m’empêcher d’échapper un petit gémissement de terreur et je n’entendis plus les lames, les voix s’éloignèrent et je compris que c’était la fin. Mais des pas se rapprochaient de moi. J’avais l’impression que je devais fuir et maintenant ! Malheureusement c’était trop tard. Des mains sortirent du brouillard et se posèrent sur mes yeux. Je sentais une présence derrière moi et je sus tout de suite à qui cette voix appartenait.

« Je suis désolé mais maintenant je dois t’emmener avec moi
-A.. Ayase…
-Ta vie ne sera plus jamais comme avant maintenant. Pardonne-moi pour ce que je vais faire. »

La peur s’était immiscée en moi mais elle disparut très vite, comme ma colère car je ne comprenais rien à ce qu’il me disait. M’emmener mais où ? Je voulais lui poser la question et lui dire d’enlever ses mains de mes yeux mais mon corps s’affaiblissait petit à petit comme si on absorbait mon énergie tout doucement, j’essayais de résister à un profond sommeil malheureusement j’entendis sa voix chuchoter à mes oreilles
« Laisse toi emporter par le sommeil, ne lui résiste pas »
Tout divaguait autour de moi et mes yeux se fermèrent. Il m’attrapa de ces bras chauds et réconfortants, tandis que je sombrais dans un sommeil profond et sans rêves.


Partie 2


Lorsque je me réveillais je m’aperçus que j’étais allongée sur un tatami. Il faisait nuit car Ayase contemplait la pleine lune. Il était en kimono, assit par terre et tout près de moi. Il était magnifique ses cheveux droit, lâchés ondulaient sur le sol, le kimono le rendait encore plus beau. Il paraissait rêveur et à la fois sérieux. En le regardant je me rendis compte qu’il avait à peu près vingt ans mais surement pas 18 ans. Après quelques secondes il se tourna vers moi avec un sourire, mais ma tête me faisait mal depuis un certain temps et je n’avais surement pas bonne mine. Aah j’avais l’impression que mon cerveau allait exploser

« Cela doit faire très mal et je suis sincèrement désolé pour ce désagrément necessaire pour que tu comprenne la langue japonaise et pour que tu la parle. J'ai on va dire jouer les magiciens
-Pourquoi m’avoir emmenée… ici ? Je veux retourner chez moi !! Vous êtes malade ou quoi ?! Mes parents sont surement…
- Jamais tu ne pourras retourner chez toi. »
Il me l’avait dit droit dans les yeux d’un air sévère et tranchant ce qui me dérouta un peu.
« Ah oui ?! Je retournerai chez moi !! Ca suffit la plaisanterie maintenant, il fait nuit, il faut que je rentre…
-Ha ha une plaisanterie.
-Ca n’a rien de drôle, ça suffit !!!!
-Tu es mignonne.
-Quoi ?! ha ha me faites pas rire s’il vous plait !
-Tu ne me crois pas pourtant j’étais sérieux
- Mais oui c’est ça, ne vous moquez pas de moi !! Et laissez-moi partir !!
- Libre à toi de ne pas me croire, mais sache une chose tu ne pourras plus jamais retourner dans ton monde.
-Mon monde ? Mais de quoi vous parlez ?
- Je t’ai emmené avec moi. Tu es dans mon monde, le monde parallèle au tien, le monde Mei. Tu n’aurais jamais dut être ici…
-Ha ha mais oui c’est ça vous voulez vous moquez de moi. Je ne suis pas une idiote !!!
-D’accord si tu ne crois pas en ma parole alors viens ! »

Il m’avait regardé d’un air si sérieux que j’eu la soudaine envie de croire à tout ce qu’il me disait mais il était peut être un très bon acteur. Il prit soudainement mon poignet et me tira jusqu’à ce que l’on soit arrivé au balcon. C’était grand et très beau. Le ciel était bleu nuit éclairé par la pleine lune, les cerisiers étaient magnifiques tandis qu’une douce brise passait. J’étais éblouis tout était si paisible, si merveilleux, jamais je n’ai vue pareil endroit.

« Alors crois-tu que ce monde est le tien ?
-Mais c’est impossible ! Un monde parallèle ça n’existe pas ou m’avez-vous emmenée ?
- Que tu me croies ou pas un jour tu devras te faire une raison. Dans ton monde on appellerait cet endroit le Japon « ancien ». Il se nomme le monde Mei
-Dites-moi comment je pourrai vous croire, c’est… impossible.
-Et pourtant je ne mens pas. Comment pourrai-je te prouver que je ne me moque pas de toi, je me le demande. Je sais que tu n’as aucune raison de me faire confiance mais au moins le ciel m’est témoin que je ne te mens pas. »

Je levai légèrement la tête vers lui et je remarquai qu’il regardait le ciel. En y repensant bien il admirait toujours le ciel. Il était si étrange.

« Ce ciel est si beau n’est-ce pas ?
-Le ciel ? Oui il est magnifique ! »
Il me regarda et me sourit. Son sourire était si doux qu’il me fit rougir.

« Ayase-sama, désolé de vous déranger mais êtes-vous partis dans cet autre monde ?
-Oui
-Avez-vous refermez les portes ?
-Oui ne t’inquiètes pas pour tout ça, Yuki. »

C’était un jeune homme, il avait surement mon âge et était habillé d’un kimono. Il avait un visage fin, ses yeux étaient grands, marrons foncés avec de long cils. Quant à ses cheveux, ils étaient coupés courts et de couleurs noirs. Il était beau mais il avait l’expression si dure, plus dure encore qu’Ayase, que cela ne donnait pas vraiment envie de lui parler. Il me regardait un moment d’un regard froid, si froid que je me sentis très mal à l’aise.

« On vous a découvert Ayase-sama. Heureusement que ce n’était qu’une jeune fille.
-J’ai eu de la chance ça on peut le dire.
-Beaucoup même. Maintenant il faudrait la tuer maitre. »

Me tuer ?! Il était vraiment sérieux en plus. Je tremblais de peur. Je n’avais aucune envie de mourir !

« Fais attention à ce que tu dis Yuki. Elle n’est pas un danger, je ne vois pas l’utilité de tuer quelqu’un comme elle
-Excusez-moi cela ne se reproduira plus Ayase-sama. Je ne faisais que penser au bien du clan »

Tandis que Yuki repartait Ayase se retourna vers moi.

« Je ne te tuerai pas rassure toi. Comment aurai-je le cœur de le faire ? »

Il s’était rapproché de moi et ses doigts frôlaient mon visage. Mon cœur battait fort et je rougissais littéralement.

« Il est l’heure tu ne dois pas rester ici.
-Mais où vais-je aller ?
-Ne t’inquiètes pas je ne te laisserai pas seule dehors. Yuki t’accompagnera. Ici c’est trop dangereux.
-Où m’emmènera-t-il ?
-Là ou je n’ai pas le droit d’aller. Tu iras là où le clan Sora se trouve. Ils ne sont pas barbares et ont des règles et des manières, ils font partis de mes ennemis mais ils sont dignes. Ils ne te feront aucun mal fais-moi confiance.
- D’accord, mais ce sont ceux qui ont essayé de vous tuer non ?
-Oui. Cela ne te plaît pas. Ton regard me le dit, mais je le fais pour ton bien. Tu te déguiseras en garçon, j’ai préparé un kimono pour toi, mets toi un peu de poudre aussi, ta peau un peu bronzée, qui prouve bien que mlle aime traîner dehors, ne feront qu’alerter ces chiens qui trainent dans la rue et qui risqueront de te tuer dut au fait que tu sois une étrangère, si tu mets un peu de poudre ils ne remarqueront absolument rien et si tu te déguises en garçon c’est parce qu’une jeune fille dans la rue à cette heure-ci attirerai trop l’attention. Au clan Sora ils sauront surement que tu es une fille mais comme je te l’ai dit ils ne te feront aucun mal et te respecteront. Juste une chose, ne leur dit pas que tu me connais. Oublie-moi tout simplement, lorsque tu me reverras fais comme si tu ne m’avais jamais rencontré. Me fais tu confiance ? »

Son regard s’était plongé dans le miens, cela me fis bizarre c’était la première fois qu’on m’adressait un tel regard. Un regard si beau que… j’aurai voulu rester, là comme ça. Il était proche de moi mais je n’avais pas reculée je savais bien qu’il ne se rapprocherait pas plus. Il n’était pas comme les autres, Rita avait raison. Il était tout simplement inaccessible pour moi qui est si pathétique, si…

« Ah ? Ayase…
-Tu es si abîmée, Keizah »
Il m’avait pris tout doucement par le menton et me fixait d’un regard triste
« Abîmée ?
-Oui, à l’intérieur, on t’a beaucoup abîmée, ne fais pas semblant d’être forte avec moi, j’arrive à tout lire dans ton regard
- De quoi parlez-vous ? Arrêtez de dire n’importe quoi.
- N’ai-je pas raison. Ton cœur ne te fait-il pas mal ?
-Arrêtez ! C’est n’importe quoi !!!! Je vais bien !! »

Bizarrement je frissonnais, mon cœur me faisait mal ! Pourquoi ? J’avais envie de pleurer. Son sourire, ses mains, son regard tout me rassurait chez lui. Il me paraissait irréel, comme un rêve alors que moi j’étais une tache dans ce monde. Je n’ai jamais été seule mes parents, mes amies, ma famille je suis une fille entourée certes avant lorsque j’étais en primaire je n’étais pas très bien acceptée mais cela a changé. J’aurai dus être heureuse, mais j’avais le sentiment d’être vide, si vide que je me sentais parfois seule, triste. Je voudrai me dire que vivre seule sans avoir connu de bras réconfortant ce n’est pas difficile mais je n’y arrive pas, je ne mérite personne, personne ! Je suis faite pour être la risée après tout non ? Si un garçon m’adresse un regard c’est bien pour me dévisager non ? Alors pourquoi lui….. Pourquoi ?! Je veux qu’il arrête, qu’il montre son vrai visage !!!! Alors que mon cœur allait exploser, que j’allais partir froide et sans expression comme une statue, il m’attrapa et me pris entre ses bras.

« Je suis un étranger à tes yeux Keizah mais je ne veux pas t’abimer. Tu l’es déjà assez. Peux-tu réellement me faire confiance je me le demande ha ha. J’ai l’impression que tu n’es pas une inconnue à mes yeux je me demande d’où cela vient»

Ses bras si chauds en quoi les méritai-je ? Cette question, ces phrases si belles, ce rire si triste lorsqu’il m’a dit si je pouvais vraiment avoir confiance en lui…. Pourquoi est-ce que je me sentais si bien et si mélancolique à la fois. Il avait l’impression de me connaitre ? C’est vrai il a lu en moi si facilement alors que moi il me paraissait si mystérieux et indéchiffrable

« Je devrai me méfier de vous ?
- Te méfies-tu de moi ?
-Non. Je… je vous fais confiance. »
Je l’avais dit tout bas en essayant de cacher mon visage, d’éviter son regard si doux.

« Ha ! Si seulement tu savais ce que j’ai fait je suis bien pire que ceux qui t’ont tant abimée. Mes mains sont souillées et pourtant j’ose te toucher. Lorsque tu sauras tout, je me demande si tu me verras encore comme celui que tu vois ce soir. »

Ces mains ? souillées ?! Elles étaient si belles si douces si chaudes. Cet homme je ressentais en ces paroles de la tristesse…

« Dites-moi par quoi sont-elles souillées ?
-Par le sang. Maintenant voudrai tu que je te lâche ? Je te laisserai t’enfuir si tu le souhaite. J’ai tué, et ma main ne sera jamais lavée car bientôt cette couleur rouge me souillera tout entier
-Par le sang ? Vous avez tué ?
-Oui et des innocents, je suis un tueur, un monstre. »

Ce monstre, dont il me parlait je ne le voyais pas, je n’arrivais pas à être dégoutée, pas même si il m’a séparée de mon monde, pas même si c’était un tueur, je n’avais pas reculée

« Keizah as-tu peur ? Je n’aurai pas du te dire tout cela...
-Je n’ai pas peur. Un peu peut être mais pas de là à m’enfuir.
-Ne me déteste tu pas ? J’ai tué, je t’ai séparé à jamais de ta famille, de tes amis, de ton monde.
-Non je ne vous en veux pas. Peut-être aussi voulez-vous m’éloigner en me racontant tout cela. Ne vous inquiétez pas j’irais au clan Sora je ne serais pas un poids pour vous. »

Je m’étais défait tout doucement de ses bras et m’apprêtais à lui tourner le dos. Mais au lieu de me laisser partir il me prit le bras et me chuchota tout doucement

« Je voulais que tu saches Keizah celui que je suis puisque je me devais de te le dire. Ton monde est un monde sans dangers comparé au notre, je ne voulais pas te laisser dans l’ignorance, si tu avais été dégoutée de moi je t’aurai aidé à aller au clan Sora et ne me serai plus jamais approché de toi.
-Pourquoi êtes-vous si gentil ?
-Parce que tu l’es et que j’ai une dette. Je te protègerai de tout, c’est ma dette que j’ai envers toi, je t’ai séparée de ceux que tu aimais rien ne remplacera tes proches, ils te protégeaient de la tristesse, te consolait et étaient là pour toi moi je te protègerai du sang, des blessures, te consolerai des horreurs de ce monde. C’est ma promesse. »

Mon esprit n’était plus actif je me laissais bercer par son image, par ses paroles. Ses doigts fins et longs frôlaient mon menton, son visage s’était rapproché, ses lèvres étaient si proches….

« Non tu n’es pas une fille banale, tu mérites bien ma protection »

J’avais brusquement rougi je m’étais rendue compte de sa proximité et soudainement il m’embrassa sur le front. Lorsqu’il s’éloigna je sentais encore ses lèvres. Je n’avais pas envie de partir, pourquoi ?

« Il est l’heure si seulement j’aurai pu te garder. Oui te garder pour moi mais tous ceux qui restent à mes côtés sont constamment en danger je ne veux pas que tu le sois
-Merci Ayase
-Merci ?
-Mais oui c’est grâce à vous si je suis en vie, si je… suis protégée
-C’est ma dette
-Non c’est votre gentillesse
-Ton sourire est beau.
-Ah ? Euh c’est faux !!
-Ha ha. Tiens prends ce ruban pour attacher tes cheveux. »

C’était un ruban rouge et soyeux, je l’avais pris délicatement comme on prend un trésor fragile. Il me sourit et j’en fis de même un peu intimidée, je partis ensuite me changer. Alors que j’avais finis de mettre mon kimono, je repensai à ce que j’avais peut être perdue. Mon monde, ici je suis une étrangère je n’y connais rien comment allais je m’en sortir et puis mes proches me manquent peu importe si j’étais parfois en colère contre mes parents, mon frere je les aimais comme mes amies d’ailleurs. Pour me consoler et pour reprendre un peu de courage je serrais fort le ruban que je tenais entre mes mains, malgré ma tristesse je pensais de plus en plus à Ayase il était si mystérieux, il était un tueur mais j’avais l’impression qu’il n’était ni un malade mental ni un homme assoiffé de sang. Son regard trahissait sa tristesse, sa douceur et sa douleur. Lorsqu’il m’a dit que ses mains étaient souillées, qu’il était un criminel, il me l’a dit si bas, comme la voix d’une personne souffrant atrocement, une personne en train de se mourir, à ce moment je me suis retenue pour que mes larmes n’apparaissent pas. J’avais eu la vision de ses mains ensanglantées, de son visage si parfait salie par cette couleur infâme et je ne fus pas dégoutée, j’avais eu au contraire envie de le prendre dans mes bras et de le sourire. Bon il faut que j’arrête de penser maintenant, il faut que je fasse vite. J’attachais donc mes cheveux avec le ruban d’Ayase le plus vite et le plus soigneusement possible, me mit un peu de poudre et je sortis.

« Humm je pense que cela ira en tout cas personne ne soupçonnera que tu sois une fille ha ha »

Je rougis, un peu énervé j’étais si peu féminine que ça ? Mais c’est vrai que j’ai toujours pensé que si je voulais me faire passer pour un garçon j’y arriverai facilement. Tant mieux de toute façon je n’attirerai pas l’attention. Il se rapprocha de moi ce qui me sorti de mes réflexions.

« Keizah ne pense pas que tu ressembles tant à un garçon un homme comme moi pourrai très facilement savoir que tu es une jeune fille
-Bah c’est parce que vous savez que je me suis déguisée voila tout
-Ha ha tu verras bien si je suis le seul à voir la supercherie. Il y’a des individus dans ce clan très rusé et je sais de quoi je parle, c’est pour cela que tu dois faire très attention de ne pas dévoiler le fait que tu me connais cela pourrait t’apporter des ennuis
-Ne vous inquiétez pas je sais garder un secret
-Ha ha je n’en doute pas. Tu dois partir maintenant, n’oublie pas je te protègerai toujours et veillerai sur toi où que tu sois ne pense pas que ce sont des paroles en l’air. Yuki vas-y emmène là. »

Je n’avais pas remarqué ce jeune homme qui était derrière Ayase depuis un bon moment, il était si discret ce qui me surpris un peu. Je regardais ensuite discrètement celui qui me protègerait. Il me souriait, et je lui rendis en retour un sourire un peu gênée tandis qu’il s’éloignait de plus en plus de moi. Et je suivis Yuki qui était masqué, je devinais bien pourquoi, il ne devait pas être la bienvenue là où on partait. Je me demandais à quoi ressemblait ce clan Sora dont il m’avait parlé en tout cas il semblait bien les connaitre comment cela se fait-il vue qu’ils sont ennemis ? Un jour j’aurais surement la réponse à cette question.

Partie 3

Alors qu’on marchait toujours dans le silence Yuki me chuchota tout doucement

« On est arrivé et on dirait que je vais être accueilli. Keizah partez à l’allée qui se trouve à votre gauche vous la voyez ?
-Oui
- Cachez vous dans cette allée, vite partez il ne faut pas qu’ils sachent que vous êtes avec moi.
-Merci »

Il me regarda et je partis discrètement. Je le vis disparaitre et je sus à ce moment-là qu’il était partit et que je n’avais pas à m’en faire pour lui vue les têtes qu’avaient les gardes en s’apercevant qu’il n’était plus là. Mais moi mon cas ne s’était pas encore arrangé. J’entendis des pas et vis des gardes apparaitre devant moi.

« Eh gamin tu fais quoi ici ? Tu veux peut être qu’on te tranche le cou hein ? Ha ha »

Ah j’étais dans de beaux draps ces hommes sentaient l’alcool à plein nez ce qui ne me rassurait pas.

« Qu’est ce qui se passe ici ?
-Ah Mizuka-sama euh
-Que faites-vous ? répondez moi
-R….rien
-Décidemment vous êtes pitoyables. Vous recevrez une sanction croyez moi. Boire en pleine ronde et torturer un gamin vous recevrez une bonne leçon. Allez dégagez !! »

Mizuka…ce nom me rappelait quelque chose je l’avais déjà entendue quelque part, lors de la confrontation avec Ayase je crois. Oui ce sont eux ! Yuki merci il savait où ils patrouillaient et m’a guidée jusqu’ici, je lui en étais reconnaissante.

« Que fais-tu ici ?, ce n’est pas une heure pour toi
-J.. je sais »

Il faisait peur. A travers la douce lumière de la nuit j’apercevais ses cheveux mi long et ondulés, son visage était sévère mais attirant.

« Un gamin ? Vous lui faites peur
-Chikara, tu es ici ?
-Oui je fais ma ronde moi aussi. »

Le jeune homme qui venait d’apparaitre avait les cheveux bruns, ses yeux étaient clairs, tout comme son visage et sur ses lèvres s’affichait un sourire. Etaient-ils tous si beaux dans ce monde ?

« Mizuka tu ne la reconnais pas ? Ah tu es pitoyable
-Chikara ! Quelques fois je me demande si tu sais à qui tu parles
-Bien sûr que je sais, je parle à un homme qui se nomme Mizuka ha ha
-Grrr tu changeras jamais ! Tu connais ce gamin ?
-Quel aveugle, il commence à se faire vieux et ne te reconnais plus, mais toi tu nous reconnais n’est-ce pas ? »

Je ne savais que répondre, son visage souriant ne m’inspirait pas vraiment confiance et l’autre paraissait si sévère

« Dis-nous qui tu es !
-Mizuka c’est la jeune fille de l’autre monde »

Le visage du jeune homme aux cheveux bruns était tout à coup devenu plus sombre et il m’afficha un sourire qui me fit frémir

« Nous devons la tuer »

Non je ne ne veux pas mourir !

« Pff Chikara garde tes suggestions pour toi et tes envies meurtrières s'il te plait. Il ne pourra pas retourner chez lui
- Ha ha ha. Pff quel idiot. Combien de fois je t’ai dit que c’était une fille !
-Ah bah peu m’importe. »

Hmmmm j’avais raison je ressemble à un garçon. Mais peu m’importait puis le jeune homme aux yeux clairs reprit la parole

« On fait quoi d’elle ? En sachant qu’elle vient d’un autre monde, on sait que c’est un danger car très peu de personnes le savent mais… une brèche peut s’ouvrir puisque maintenant tu es un peu comme une sorte de pont.
-Ah je peux retourner alors !!
-Ha ha non jamais tu ne retourneras si tu le fais nous te tuerons avant. De toute façon ce n’est pas sure que cela se produise il y’a même très peu de chances. Mais cette infime chance reste tout de même une possibilité. Alors ?
-Viens avec nous !
-Aah tu prends enfin une décision Mizuka le crétin. Tu as intérêt à suivre notre rythme si tu ne veux pas te retrouver seule. » me chuchota-t-il

« Ferme la Chikara !!! Tu as intérêt à ne plus me traiter de crétin !»

Il me fit un petit clin d’œil et je rougis instinctivement. Ils étaient grands alors leur pas l’étaient aussi, j’étais essoufflée. Le grand brun, me demanda :
« Fatiguée ?
-Euh oui
-C’est qu’il marche vite cet idiot, allez viens. »

Il me prit par le poignet et m’entraina comme ça durant tout le chemin. Arrivés devant leur maison je m’arrêtais et repris mon souffle. Le sport ce n’est pas pour moi décidément.

La maison était de style japonaise, elle était grande et belle. Je stressai, alors que je les suivais. On rentra ensuite dans une salle ou une douce lumière régnait. Il n’y avait que des hommes comme je m’en doutais mais cela me fis quand même un peu bizarre, surtout qu’ils étaient tous plus jeunes que ce que je croyais sauf un qui était assez âgé et qui avait une longue barbe blanche.

« Mizuka qui est ce gamin ? C’est pas un endroit pour lui.
-Ah attend il vient de l’autre monde je l’avais vue, c’est ça ?
-Eh le gamin !! Raconte pas n’importe quoi d’ ailleurs je me demande ce que tu fais avec nous alors que t’es un morveux.
-Arrêtes c’est vrai ! Et puis tu peux parler le vieux !
-Qui est le vieux ici ? T’es aveugle ou quoi, mes cheveux sont pas encore blanc pour info ! »

Je vis le vieil homme se tourner vers eux et il jeta sur ces deux jeunes hommes un regard sévère, je comprenais pourquoi et ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire.

Ce fut ensuite Mizuka qui prit la parole.
« Je voudrai prendre en compte vos avis que fait-on ? Toshi-san ?
L’homme aux cheveux blanc prit la parole et d’après ce que j’avais entendu il se nommait Toshi

« Hum hum je n’en ai aucune idée.
-Il faudrait le tuer mais… jeune homme serai tu capable de rester ici avec nous sans rien dire à personne sur tes origines ?

C’était un jeune homme, aux cheveux longs et marrons clairs ses yeux étaient verts ce qui était très attirant et sa voix si douce

« Oui j’en suis capable
-Si tu trouves le moyen de partir vers ton monde, n’y va pas ! »
C’était Mizuka qui m’avait parlé
« Oui je le promets
-N’oublies pas si tu manques a ta parole je n’hésiterai pas à couper ton petit cou.
-Je ne manquerai pas à ma parole » dis je solennelement

Décidément ce Chikara me dire ça avec un sourire. Je n’avais donc pas le choix, je me demande ce que je deviendrais ici à Mei

« Alors à partir d’aujourd’hui tu restes ici mais sous notre surveillance. Chikara te laissera sa chambre
-Eh pourquoi ? Mizuka ! Aah je vois vengeance personnel hein ? Pff quel gamin
-Chikara ne discute pas ! Ah oui et c’est toi qui la surveillera
-Quoi ?!
-C’est un ordre !
-Et je dors où ?
-Dehors !
Je peux dormir avec elle, sinon »

A ce moment-là il me regarda de ses yeux clairs. Décidément il commençait à m’énerver celui-là !
« Ça suffit ! Tu me fatigues. Raah ce n’est pas possible !! Espèce de sombre crétin un jour je dégainerai mon sabre juste pour toi et on rigolera bien
-Je rigolais. Décidément tu es facile à taquiner.
- Aaarh j’en ai assez je pars me coucher avant que je n’explose »

Et c’est avec un air exaspéré qu’il partit ce qui fit rire toute la petite bande

« Yoshitsu tu cherches les ennuis.
-Peut être. Ha ha
-Mais c’est une fille ? »

C’était l’homme qui avait été traité de vieux qui avait posé cette question. Il n’était pas âgé au contraire je le trouvais jeune peut-être avait-il tout juste la vingtaine ou peut être un peu plus, il avait des cheveux mi long et noirs avec des yeux clairs

« Vous êtes pas doués décidément. Bien sûr que c’est une fille et cela se voit. »
A ce moment-là il m’avait regardé d’un regard en coin avec ce même petit sourire qu’il avait aux lèvres. Ce qui me gêna un peu. Ayase avait raison certains membre sont doué pour deviner et maintenant je crois savoir de qui il parlait

« Vous doutez de ma perspicacité. Vous savez pourtant très bien que j’ai un sixième sens pour ce genres de choses
-On sait Yoshitsu mais Mlle pourrais-tu nous prouver que tu es bien une fille »

C’était celui aux cheveux noir et qui avait à peu près la vingtaine qui me le dit, je rougis de fureur et alors que j’allais me mettre en colère on m’interrompit

« Eeh les gars arrêtez de la taquiner. Je pense que cela suffit maintenant.
-Je rigolais Shinri en disant ça. Désolée gamine si on t’a fait peur. Mais t’as pas à t’inquiéter.
-Ah eum d’accord.
- Moi je suis Miyage Shiki, appelle moi Shiki si tu veux et toi c’est quoi ton nom ? »

C’était celui qui m’avait demande de montrer une preuve comme quoi j'etais vraiment une fille qui m'avait posé la question maintenant je savais qu’il s’appelait Shiki.

« Ah moi ? Je m’appelle Keizah Miochi
-Yoshitsu a raison en te regardant de près cela se voit que tu es une fille. »

C’était un homme avec de long cheveux noirs mais moins longs que ceux d’Ayase, il avait les yeux clairs et portait des lunettes, il était vraiment beau, il me sorti de mes rêveries en prenant la parole

« Je me nomme Akechi Natsume, le gamin là-bas c’est Takesu Nichi
- Appelle-moi Nichi. Et Natsume me traites pas de gamin ! »

C’était celui qui m’avait reconnu en premier lorsque je suis rentrée c’est vrai que c’était le plus jeune il avait peut-être mon âge. Takesu Nichi était très mignon, ses yeux arboraient de longs cils, et ses cheveux étaient coupés courts et avaient une couleur claire. Akechi repris ensuite les présentations

« Celui que tu vois éloignée de notre petite bande c’est Mizu Shinri» C’est vrai qu’il avait un air calme et posé. Ses cheveux étaient longs et bruns et ses yeux d’un vert éblouissant.

« Et je pense que tu sais qui est Mizuka, son prénom est Tenshi. C’est lui le chef on va dire »

Mizuka Tenshi bien sûr que je vois qui c’est c’était le premier à m’avoir découvert et comme je l’avais deviné il était le chef mais il était jeune quand même, j’aurai pensé que c’était le vieil homme le patron.

« Le vieil homme que tu as vu ne passe pas souvent ici, on va dire que c’était un invité très important. Tenshi a demander son avis car c’est un grand sage donc son avis était necessaire mais comme tu l’as vue il a était incapable de donner son avis.
-Natsume tu sais bien qu’il se fait vieux ha ha.
-Tu as sans doute raison Yoshitsu. Bon continuons Keizah et celui qui vient de parler c’est….
- Natsume je pense que tu n’as pas besoin de me présenter n’est-ce pas Keizah ? Ne connais tu pas comment je me nomme
-Ah euh si. Hmmmm Ah oui ! Chikara Yoshitsu c’est ça ?
-Oui. C’est très bien tu t’en es souvenue. Tu vois Natsume. »

J’avais l’impression qu’il me disait ça pour me faire passer pour une idiote qui venait de prouver qu’elle avait un peu d’intelligence dans sa tête ou pour une gamine, ce qui ne me plaisait pas.

« Bon eh bien maintenant que tu connais toute la petite bande il serai tant d’aller dormir. Demain on a du pain sur la planche.
-Ouai allez bonne nuit Keizah.
-Ah ! Bonne nuit à vous aussi. »

C’était Nichi le plus jeune qui m’avait souhaité bonne nuit tandis que Shiki et Akechi me souriait, Mizu aussi mais son sourire avait était plus discret, décidemment je crois que je n’avais pas à avoir peur d’eux mais bon je ne les connais pas encore très bien.

«Tu n’as pas sommeil Keizah ? »

C’était Chikara qui m’avait posé la question.

« Ah hum non pas vraiment mais je crois que je devrais aller dormir
-Moi non plus je n’ai pas sommeil et si on allait se balader ?
-Hein ? Mais enfin… je….
-Mais enfin quoi ?
-C’est que il fait nuit et…. Je ne peux pas
-Tu ne peux pas ? ha ha tu me fais rire. Ne t’inquiètes pas je n’étais pas sérieux je sais que cela ne serai pas convenable, en plus je n’imagine même pas la colère de Tenshi si il le savait, quoique cela me ferai bien rire ha ha et puis tu es encore une « gamine »
-Je ne suis pas une gamine ! Et arrêtez vous m’énervez
-Ah ? C’est vrai ? Je suis sincèrement désolée »

Grrrrr je bouillonnais pourquoi se moque-t-il de moi ? Il avait toujours ce fichu sourire qui commençait à m’agacer.

« Viens je vais te montrer ta chambre enfin la mienne mais bon puisque ce cher Tenshi a décidé de te donner ma chambre alors je suis bien obligé de te la donner. »

Il me conduisait jusqu’à la chambre. Il y’avait une de ses portes glissante qu’ont les japonais chez eux, la chambre était moyenne, il y’avait beaucoup de livres et de papiers bien disposé sur un petit bureau ou il y’avait aussi de l’encre de chine. La fenêtre était assez grande ce qui me plut car j’aimais toujours regarder l’extérieur. En guise de lit il y’avait un tatami. La chambre n’était pas en désordre mais plutôt un peu vide les seules choses que je voyais c’était ce petit bureau remplis de papiers bien rangés et cette petite bibliothèque. Chikara ne paraissait pas comme ça mais c’était surement quelqu’un qui aimait lire.

« Fais comme chez toi ma chère Keizah mais ne fouille pas dans mes affaires et ne lis pas mes papiers tu risquerai de le regretter si tu le fais. »

Je rougis littéralement, il s’était rapproché et me l’avait chuchoté à l’oreille

« Ah euh non ne vous inquiétez pas je ne suis pas une fouineuse
- D’accord je te fais confiance alors. Demain je pourrai débarrasser si tu veux ?
-Ah non pourquoi devriez-vous le faire cela me va comme ça et puis je n’ai rien à installer
-Hum oui c’est vrai. Encore une chose n’essaye pas de t’enfuir sinon je n’hésiterai pas.
-Non je ne m’enfuirai pas, j’ai promis.
-Je vois. Bonne nuit à toi Keizah
-Bonne nuit à vous aussi Chikara-san. »

Il me fit un sourire et partit.
J’avais acquis la langue japonaise comme si j’avais toujours connu cette langue. C’était Ayase mais je me demande comment il a fait. Cela ne m’étonnais pas non plus que tout le monde m’appelle par mon nom et non par mon prénom car au Japon appeller quelqu’un par son prénom voulait dire que l’on connait très bien cette personne ou bien que la personne en question lui ai donné l’autorisation de l’appeler par ainsi dans le cas inverse cela serai très impoli. Le « san » que j’avais employé pour dire au revoir a Chikara m’était venu spontanément il signifiait littéralement monsieur, c’était une marque de respect. Tout ça je le savais depuis longtemps car je lisais des mangas mais jamais cela ne me serait venu spontanément c’était si... étrange
Tout doucement je commençais à m’endormir en revoyant Ayase. Qui était-il réellement ? Je me demandais aussi comment allait être ma vie ici, dans ce nouveau monde totalement inconnu pour moi. Qu’allais-je devenir dans ce monde inconnu emprisonne dans un clan rempli de jeunes hommes inconnus ? C’est la question qui m’obsédait tant et que je redoutais

Dans les prochains chapitres un peu plus d'actions hu hu.Voili voilou ♪
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MessageSujet: Re: Bushi of Sora (les samourai du ciel)   Bushi of Sora (les samourai du ciel) EmptyMer 20 Juin - 23:58

Suite à la demande du petit Natsume ♪ je mets la suite ♫ merci beaucoup Natsume kun ça m'a touché^^ Gomen pour les fautes c'est assez vieux et je n'ai pas relu faute de temps donc gomen

Chapitre 2 partie 1


Raah, c’est quoi ce bruit, j’ai tellement envie de dormir et eux ils parlent devant ma chambre. En tout cas quel drôle de rêve, j’ai fait hier soir, vraiment étrange et bizarrement il m’a extenuée. J’ai tellement envie de dormir encore un peu, aah.

« Ohayo !! KEIZAH !! On se réveille, eh oh !! »
Grrrrr qui ose crier comme ça !! Je vais lui faire sa fête si ça continue mais…. Comment cela se fait-il que mon père ou mon frère m’appelle Keizah et me dise Ohayo ? Et puis ce n’est pas leur voix. Ah non ne me dites pas….
J’ouvris les yeux et je vis un de ces mêmes jeunes hommes que dans mon rêve apparaitre, il avait les cheveux mi- longs, noirs et les yeux presque rougeâtres et à la fois presque noirs, c’était vraiment beau et étonnants aussi. Il me faisait un sourire et je le reconnu c’était Shiki.

« Ah ?! eum je…
-Ha ha c’est le réveil qui te rend comme ça ?
-Euh non mais c’est juste que j’aie mauvaise mine au réveil
-Je vois ça. En tout cas y’a du travail aujourd’hui et tu devrais te réveiller. Bon je te laisse. Ah oui et tu n’as surement pas d’autres vêtements alors on t’en a laissé. Prends ceux du gamin pour l’instant. Il est d’accord et puis l’un d’entre nous t’emmènera acheté ce qu’il te faut dans quelques jours.
-Merci beaucoup.
-De rien, a plus !
-Ah ? A plus »

Aaah n’empêche, je me sens un peu gênée, qu’il m’ait vue avec une telle tête, mais il ne s’est pas moqué. Bizarrement je commence à croire qu’ils ne sont pas méchant et puis ils m’ont donné une chambre, des vêtements et surtout ne m’ont pas tué alors que je suis un poids mais ils peuvent aussi me mettre dehors, cela serai un désastre si ils le faisaient, les gens me poursuivraient, ils découvriraient que je suis une étrangère de par ma peau couleur the au lait et de par ma connaissance du monde Mei qui est de zéro, je suis ce qu’on appelle une étrangère, une maudite que les gens du monde Mei veulent tuer ou surveiller de près ce qui est le cas de ce clan, mais Ayase c’est le seul à qui je fais un peu confiance, le seul qui me protègera vraiment, est ce qu’il était sincère ? Je me le demande. Bon c’est pas le plus important mais il faudrait que je me bouge moi. Aller au boulot !

Je ne sais peut être pas cuisiner mais je peux peut être nettoyer, vue cette chambre poussiéreuse, j’ai d’ailleurs eu de fichus allergies et je n’ai pas pu bien dormir, la maison doit être dans le même état en plus elle est grande. Aaah je vais être épuisée je sens, la fatigue m’envahis déjà. Je pris mon courage à deux mains, et me prépara. Je sortis ensuite de la chambre en me demandant ou ce Chikara avait bien put dormir, pas dehors j’espère, je me sentirais un peu coupable sinon.
« Salut la gamine !
-Ah eum salut
-Bien dormi ?
-Oui et merci Nichi pour les vêtements
-Oh non c’est rien ha ha »

Il était vraiment mignon mais ce garçon avait un air rebelle , ce n’était sans doute pas quelqu’un qui se laissait faire facilement. Il faisait presque ma taille, un peu plus grand, il avait les cheveux courts en batailles et de couleurs marrons avec des yeux noisette et un grand sourire éclairant son visage. Je souriais moi aussi devant sa sympathie.
« Bonjour Nichi, prêt pour le boulot ?

-Ouai Yoshitsu, comme toujours

-Aaah la jeunesse. Tu as encore tant d’énergie.

-Tu parles comme un vieux en fait tu n’es qu’un paresseux voilà tout.

-Pff ha ha c’est pas toi qui fais les rondes tous les soirs sans fermer l’œil, aujourd’hui désolé mais je me repose surtout que demain sera une journée épuisante pour moi.

-Tenshi est dur avec toi.

-Pff ha ha Tenshi ne peut pas faire tout, tout seul.

-T’as raison et puis il est dur avec nous tous, allez a plus
-A plus Nichi . »

Après que Chikara l’ai salué je l’entendis chuchoter, comme si il se parlait à lui-même

« Tenshi, dur ? Ha ! C’est juste un gros imbécile. »

Je me demandais pourquoi il avait dit ça, il déteste donc tant que cela Mizuka-san ? Mais je ne sais pas pourquoi il ne paraissait pas le détester, il l’aimait au fond j’en étais certaine.

Un peu gênée d’être seule avec cet étranger je décidais de reprendre ma route, sans me faire remarquer, je ne sais pas pourquoi mais il n’y avait qu’avec Nichi et Shiki que je me sentais à l’aise. Mais soudain je sentis un visage proche du mien derrière moi.

« Bonjour mademoiselle. Vous avez voulu vous enfuir sans me dire bonjour n’est-ce pas un peu impoli ? »

Aah c’était Chikara san. J’étais rouge de honte, et il s’éloigna.

« Ah hum désolée ce n’est pas ce que vous croyez enfin je voulais pas…. hum Bonjour à vous Chikara san.

-Pff Ha ha ha. Je crois avoir compris même si c’était incompréhensible ha ha ha .Tu es complètement rouge »

Aaah je ne savais plus quoi faire, ni comment me comporter, il était presque mort de rire. J’étais donc si ridicule, je suis désespérante.

« En tout cas on dirait que tu as bien dormi vue ton visage un peu bouffie et la petite trace blanche au coin de tes lèvres »

Il avait ses bras derrière la tête et me souriait sournoisement. Lorsqu’il me dit cela j’essayais à tout prix de ne pas le regarder et de trouver une échappatoire. Je voulais m’enfuir j’étais si honteuse ! Je me suis présentée avec une telle tête ?!

« Chikara Yoshitsu, j’ai tout entendue.

-Ah bonjour Mizu Shinri

-Bonjour et saches que tu es un cas désespéré, tu ne peux donc pas arrêter de t’amuser ? Tenshi a raison je pense tu es un enfant. Keizah bonjour à toi, saches que tu ne dois jamais croire en une de ses paroles surtout pas quand il sourit de cette façon et tu es tout à fait présentable ne te fais pas de soucis. »

C’était Mizu Shinri celui avec des yeux étrangement vert et avec de longs cheveux clairs. Il les avait d’ailleurs attaches aujourd’hui. Il était très beau. Il me fit un sourire, gentil et doux, je lui souris moi aussi en retour. Ce jeune homme, son visage me paraissait si paisible, si calme, qu’il aurait pu m’apaiser même dans une grande tristesse.
« Shinri c’était pour rire, ne me fais pas la morale toi aussi.
-Je ne perds pas mon temps or toi tu es une perte de temps. Tu peux continuer à jouer à l’enfant tant que cela ne me nuis pas.
-D’accord j’ai compris mais alors pourquoi es-tu venue en aide à Keizah ?

- Je pense que cela ne serai pas bien si elle avait une mauvaise impression de nous et puis cela ne se fait pas, tu n’as pas de manières

-Ha ha non je n’en ai pas Shinri.

-Hmpf je te prierai de bien vouloir m’excuser mais j’ai des choses à faire. Je ne compte pas continuer cette discussion, cela ne sert à rien de discuter avec toi.

-Ha ha ha t’as peut être raison. »

Chikara souriait tandis que Mizu le regardait sans expressions. Je sentais une tension entre les deux hommes, une tension qui me mit très vite mal à l’aise. Le sourire de Chikara n’en étais pas un vrai quant à Mizu son expression était indéchiffrable. En tout cas il me paraissait extrêmement poli et posé. Il était un peu plus petit que le grand brun, Chikara, mais il était grand car Chikara n’était ni moyen, ni petit et ni grand mais très grand et Mizu atteignait presque sa taille. Ils étaient tous les deux magnifiques mais étaient littéralement opposés. Mizu me paraissait quelqu’un d’ordonné. Son kimono était parfaitement mit, de couleur gris et son visage était toujours impassible. Tout comme Ayase il était froid et distant sauf que pour Ayase j’arrivais à déchiffrer des expressions il n’était pas de marbre mais lui ! C’était presque incroyable mais sa voix était belle, douce et à la fois grave mais claire. C’était une statue parfaite sauf que celle-ci bougeait, parlait et avait une peau très claire et sans défauts. Chikara quand a lui avait les cheveux mi- longs en bataille et son kimono gris et large était à moitié ouvert. Il avait la peau légèrement plus bronze que Mizu quand a son expression, il souriait souvent et avait parfois une expression sombre, je ne faisais pas confiance à ce sourire ni à son regard qui me déstabilisait, ses yeux étaient claire mais ils me paraissaient sombres lorsqu’il me regardait. En tout cas vue sa chambre c’est loin d’être quelqu’un d’ordonnée, mais leur point commun c’est qu’ils étaient tous deux indéchiffrable l’un par son manque d’expressions et l’autre de par son sourire ce qui lui donnait un air désinvolte mais aussi par son manque d’expressions que je remarquais certaines fois sur son visage.

Le désinvolte me regardait depuis un moment maintenant et je venais tout juste de m’en apercevoir ce qui me tira de mes pensées. Je décidais de ne pas le regarder j’avais l’impression qu’il se moquait de moi peut être une fausse impression aussi.

« Eum Mizu san ?

-Oui Keizah ?

-Est ce que je peux faire quelque chose pour aider?

-Ah tu veux aider eh bien tu as l’embarras du choix. Il y’a la cuisine si tu veux ?

-Eum je ne sais pas cuisiner

-Ah ? Ce n’est pas grave commence par le ménage alors et puis ce sera la vaisselle. Bon courage !!! »

Il me souriait mais cela n’avait rien de rassurant. Enfin bref au boulot après tout je suis une dépense en plus pour eux je dois bien leur être utile

« Mizu san pourrai-je savoir où sont les chiffons, les balais etc
-Ah eum je n’en ai aucune idée. On n’a pas nettoyé depuis un, deux non trois ans ah non en fait je crois depuis …. Enfin depuis des siècles ha ha ha
-Ah hum merci quand même. »
Ils me font peur, une maison qui n’a pas été nettoyé depuis trois ans !! Mais cet endroit doit être rempli d’horreurs, de poussières et d’immondices. Bon il faut que je me reprenne d’apparence elle ne parait pas pourri cette maison, d’apparence seulement. Courage !! Mais d’abord faut que j’aille à la recherche des armes contre la poussière et la crasse.
Après une heure à fouiller la maison je trouvai l’attirail pour le ménage dans une vieille petite salle, qui n’a d’après moi accueilli personne depuis des années. En fait je n’avais trouvé qu’un balai à paille, j’avais oublié que j’étais dans un ancien Japon. Comme chiffon pour nettoyer le sol il fallait le faire à la main. Je vais mourir ! Pourquoi les aspirateurs n’existent pas ici !!! Surtout que je n’avais pas l’habitude de faire ce genres de choses car mes parents ne me demandaient qu’une seule chose réussir mes études. Cela peut paraitre bizarre mais ils ne voulaient pas que je cuisine ou que je m’implique dans quelconque taches ménagères mais tout de même je sais ranger et me débrouiller, alors j’y mettrai toute ma force pour que cette maison soit enfin propre.

Cela faisait deux heures que je nettoyais sans relâche. Aah quelle épuisement, ce soleil était insupportable et cette maison immense. Je m’asseyais un moment et regardait le ciel bleu éclatant et sans limite. Je contemplais aussi les arbres et surtout ces cerisiers ils étaient magnifiques la plupart n’avaient pas encore esclots mais certains oui. Je n’étais pas dans mon pays mais je trouvais celui-ci si beau, mais je savais qu’il était dangereux, ce monde est loin d’être paisible. Je suis surement vers les années 1800 en tout cas entre 1800 et 1900 je ne saurai l’affirmer, mais les samouraïs sont bel et bien présents malheureusement je viens de me rendre compte que je n’ai pas fait un voyage dans le temps mais vers un autre monde, donc me fixer une date venant de mon monde serait absurde leur calendrier est peut être bien plus avance que le nôtre après tout. Je me demande si ce monde est bien ancien ou bien si il cache des choses car pour l’instant rien n’est différent du miens a part qu’ils sont archaïque je ne vois pas de différences. Je devrai m’en réjouir car cela voudrai dire que mon adaptation se ferai peut être plus vite mais j’avais le pressentiment que cela serai malsain de se réjouir maintenant. C’est vrai je n’y connais rien. Bon cela suffit les réflexions il faudrait que je remette au travail. Je n’osais pas nettoyer les chambres après tout c’était un peu normal non ?

« Que fais-tu Keizah ?
-Oh eh bien on m’a dit que cela ne serai pas un mal si je nettoyais un peu.

-Ah je vois. Tout de même tu es un peu comme notre invitée »
C’était l’homme qui m’avait présenté tous les membres du clan hier soir, Akechi Natsume. Il était grand avec de longs cheveux sombres attachées, il portait des lunettes et ses yeux étaient marrons fonces avec de longs cils. Il avait un livre a la main mais il ne me paraissait pas être quelqu’un de sérieux, peut-être était-ce la façon dont il portait son kimono ou bien une fausse impression. Akechi s’était rapproché de moi et effleura de ses longs et fins doigts mon visage. Je vais mourir à cause d’eux un jour. Mon cœur ne tiendra plus longtemps, il supporte bien trop de surprises et de sentiments en ce moment.

« Pourquoi une si petite fleur comme toi devrai subir une telle torture.
-Euh non non croyez-moi cela ne me dérange pas du tout c’est la moindre des choses après tout je suis une dépense en plus pour vous tous et je dois bien me rendre utile. Je ne peux pas rester ici à ne rien faire.
-Tu es gentille

-Oh ? euh non pas du tout c’est la dette que j’ai à payer envers vous tous. Vous m’avez accueilli, donner une chambre, vous ne m’avez pas tuée alors que je suis une source d’ennuis, une étrangère, une maudite et grâce à vous je ne suis pas dehors alors merci

-Ha ha. Ce n’est rien crois-moi en plus nous t’avons plutôt séquestré et cela te va ainsi ? Je crois que maintenant je te laisserai sortir mais le problème c’est que ce n’est pas moi qui donne les ordres. Tenshi est un peu dure espérons qu’il change d’avis en voyant que tu es loin d’être un danger et que tu es loin d’avoir envie de fuir mais tu ferais plutôt n’importe quoi pour qu’on ne te laisse pas seule dans les rue.

-Ah hum c’est vrai mais suis-je un danger pour vous ?

-Non. Il y’a une légende qui dit qu’un étrangers étaient venus un jour, il a emmené leur savoir malheureusement bien après il a pris le pouvoir, l’étranger a pris le trône grâce aux pouvoirs que lui a accordé Mei des pouvoirs bien sombres dont on en connait pas l’origine mais un jour un guerrier de notre monde Mei est arrivé et a réussi a les vaincre, il les a banni mais on a jamais su ce que les étrangers sont devenus, le guerrier a donc pris le trône, depuis ce temps on dit que les étrangers sont des êtres mauvais, sans cœur a la recherche de pouvoirs, les étrangers sont donc des maudits que l’on doit absolument éradiquer si l’on veut que notre monde reste toujours dans la paix la plus total , un siècle après un autre étranger est venue et on dit….. qu’il est mort. Ne fais pas cette tête ce ne sont que des légendes et puis on voit bien que tu n’as pas choisis ce qui t’arrive en plus tu es une jeune fille très gentille. Malheureusement la plupart des gens croit aux légendes dans ce monde»

C’était étrange pourquoi avait-il hésité avant de dire que le deuxième étranger était mort et puis cet expression sur son visage lorsqu’il était arrivée a cette partie de l’histoire s’était nettement durcie comme si il revoyait quelque chose d’atroce.

« N’y pense plus Keizah ce sont de vieilles histoires. »
Il caressa ma tête avec un doux sourire puis il me demanda.
« Dis-moi comment sais-tu si bien parler le japonais on dirait que c’est ta langue natale c’est vraiment…spectaculaire.
-Ah hum c’est…. A l’école depuis toute petite on nous apprend cette langue.
-Ah je vois. Bon eh bien je te laisse. Ne te surmène pas trop surtout. Tu es gentille et mignonne je ne voudrai pas que tu meurs de fatigue
-Ah hum non non ne vous inquiétez pas hum et ne vous moquez pas de moi je ne suis pas mignonne
-Ha ha je ne me moque pas pourtant, bon eh bien désolée mais je dois te laisser»

Il me sourit et partit en me faisant un signe de la main. Je continuai donc à faire le ménage, j’avais eu chaud je ne pouvais pas leur dire que c’était Ayase qui m’avait donné cette capacité a parler aussi bien le japonais si je leur dit cela alors ils sauront que je connais Ayase or il ne faut absolument pas qu’ils sachent qu’il m’ait aide. Depuis un bon moment alors que je faisais le ménage cette histoire me revenait en tête j’avais tellement envie d’en savoir plus sur cette histoire que m’avait raconte Akechi. Durant toute la journée je repensais a cette histoire mais aussi à mes amies, ma famille ils me manquaient, mon monde me manquait.

partie 2 (c'est très long je vous l'accorde mais mes personnages sont trop bavards!! *reçoit des regards noirs de la part de tout les personnages masculins* Euuuh je rigole je rigole voyons)


J’avais enfin terminée. Je m’arrête là pour aujourd’hui je suis morte de fatigue et la journée touche presque à sa fin en plus.
« Keizah ?
-Oh ? Nichi ohayo
-Ohayo! Que fais-tu dehors? Tu vas attraper froid rentre il fait presque nuit. Viens avec moi
-Ah ? hum…
-Allez on va pas te manger. Ah en parlant de ça j’ai vraiment faim moi vivement l’heure du diner ! »
Il me sourit et me tira par la main, ce qui me gênait un peu d’ailleurs, jusqu’à la même salle qu’hier. Il était vraiment très naturel avec moi ce Nichi mais cela ne me dérangeait pas bien au contraire je le trouvais très aimable et assez enfantin. Il devrait être au lycée si il était dans mon monde il avait peut-être un an de plus que moi et il me dépassait quand même d’une tête ce qui n’était rien comparée aux autres. Nichi n’était pas comme les garçons de mon monde il était très gentil, aimable et chaleureux, il ne se moquait pas de moi et s’était même soucié de moi en me disant de rentrer, d’ailleurs c’est lui qui m’avait prêté ses vêtements !
« Nichi j’ai oublié de te dire
-Hum ? Oui qu’y ‘a-t-il tu ne veux pas rentrer ? Mais ne t’inquiètes pas…
- Hum non non ce n’est pas ça. Je voulais te dire merci
-Merci ? Pourquoi ?
-Pour les vêtements et tu es gentil avec moi alors que je ne suis qu’une étrangère. Merci pour ton aide
-Ah bah non c’est rien t’inquiètes t’as pas à me remercier crois-moi, si je voulais vraiment t’aider je t’aurais aidé à t’enfuir
-Non je ne veux pas m’enfuir et je tiens vraiment à te dire merci !
-Ah ? hum de rien alors »
Il était tout mignon, il était rouge et essayait d’éviter mon regard. Quelle gentillesse jamais je n’avais connu un garçon aussi aimable alors je me trompais en disant qu’ils sont tous les mêmes il y’a donc des exceptions.
« Eeeh Nichi, Keizah venez !
-Ouai Shiki ! Allez Keizah ne les faisons pas attendre en plus tu vas rencontrer un nouveau membre !
-Ah ?
-Oui il est génial tu verras »
Je le fis un sourire et rentra dans la salle tandis que lui faisait de même. Je me demandais qui était ce membre en tout cas il devait être gentil vue combien Nichi était impatient
« Shuuji est arrivé ?! Shiki ?
-Non Nichi ais un peu de patience
-Quoi ?! De la patience… baah »
Il s’asseyait l’air un peu boudeur quand a moi je ne savais pas trop ou m’asseoir, je m’asseyais un peu éloignée d’eux car je me sentirais gênée pendant tout le long du diner sinon. Il manquait, Mizuka Tenshi et Chikara Yoshitsu qui n’allait surement pas tarder a venir.
« Nichi arrête de faire le gamin
-Je fais ce que je veux Shiki. Pourquoi ils prennent autant de temps !
-Nichi tu sais la route qu’il y’a à faire Tenshi et Shuji sont des humains et ils ne possèdent pas de pouvoirs.
-Bah je suis pas idiot je le sais ça
-Sache que la patience est une grande qualité
-Ah Natsume c’est toi qui viens de parler la ? Arrêtes de te faire passer pour un grand sage derrière tes lunettes.
-Nichi arrêtes tes commentaires puériles et attends nous aussi nous voulons le revoir mais on fait preuve de patience.
-Hum désolé Shinri.
-Ca ne fais rien mais tache de mieux te comporter.
-Huum oui. »

Ouah pour que Nichi soit aussi impatient cela doit être quelqu’un de très important, je commençais à avoir hâte de le voir. Puis Shiki demanda soudainement

« Ou est cet imbécile de Yoshitsu ?
-Ne me le demande surtout pas Shiki je ne veux pas le savoir en plus il sait que Shuji va bientôt arriver mais tant pis cela ne me regarde pas si il passe ses nuits dehors.
-Ha ha ha ça m’étonnes pas de toi Shinri . Dis-moi il s’est passé quelque chose pour que tu sois si désintéressé par Yoshitsu
-Rien.
-Humm je vois baah ça arrive tout le temps de toute façon. Vous vous ne supportez pas
-Personne n’a dit que je le déteste.
-Oui bah tu le déteste pas mais faut dire que c’est pas la grande entente entre vous deux
-Si tu le dit. »

Alors ce n’était pas une fausse impression cette impression de froideur que j’avais perçut ce matin entre les deux hommes. Pourquoi ne s’entendaient ils pas ? Akechi qui était à cote de moi me regarda et me dit

«Ce que Shiki dit est vrai. Shinri et Yoshitsu ne se déteste pas mais ce n’est souvent pas la joie entre eux. Yoshitsu est un peu bizarre si tu veux je ne saurai comment le décrire, il parait désinvolte et il n’est pas très sérieux on va dire, c’est ce qu’il parait à première vue mais il est très impliqué dans ce qu’il fait et fait toujours le travail demandé avec sérieux. Quant à Shinri il est droit et aime le calme mais malheureusement pour lui Yoshitsu est un peu celui qui sème le bazar et il cherche toujours les ennuis…

-Il sème pas le bazar il fout le bordel tu veux dire

-Hum hum Nichi tu ne pourrais pas avoir un autre langage c’est ça de trainer avec Shiki
-Ah hum quoi ? On m’appelle ?
- Rendors-toi Shiki
-J’étais pas en train de dormir contrairement à toi gamin
-Quoi ?! N’importe quoi !
-Enfin bref ils sont complètement oppose mais au fond ils ne se détestent pas.
-Ah ? D’accord. »
Je comprenais mieux maintenant je me disais bien qu’ils ne pouvaient pas se détester vraiment comment cela aurait-il été possible ? Ils sont dans le même camp et puis ils doivent vivre ensemble depuis longtemps. Je pense que ce clan ne serai plus le même si un d’entre eux n’était plus là.

« Dis-moi chère Keizah ne voudrai tu pas faire une balade au clair de lune avec moi ? »

Akechi s’était rapproché de moi, il était si proche que j’aurai pu en faire une crise cardiaque. Sa main tenait la mienne et ses yeux s’étaient plongés dans les miens. Il se moque bien de moi ! Je ne voulais même pas savoir à quel point mon visage était rouge à ce moment. Mais soudain je sentis une aura noire hors du commun derrière Akechi, je vis luire un katana derrière celui-ci et une voix sombre fit son apparition

« Akechi, ton comportement ne changera donc jamais !!
-Ah ha ha Tenshi tu… tu es de retour euh je ne faisais que connaissance avec cette jeune demoiselle »

Le sourire d’Akechi était crispé et il jetait des coups d’œil furtif au katana

« Voudrais-tu faire connaissance avec la lame de mon sabre ?
-N… Non merci. Tu pourrais la ranger s’il te plait.
-Bien sûr mais sache que ce genres d’idioties tu le gardes pour toi !! Je ne veux plus entendre de telles inepties dans cette maison !!
-O..Oui bien sûr.
-Bah Tenshi on ne peut plus rire ?
-Yoshitsu ferme la !
-Ok ok c’est bon j’ai compris. Mais je ne compte pas la fermer pour toi
-Grrrrrr tais toi ! Je vais chercher Shuuji il s’est arrêter pour manger
- D’accord Ha ha ha cela ne m’étonne pas de Shuuji »

Chikara était là ?! Mais depuis quand ? Comment ne l’ai-je pas remarque en plus il était assis juste derrière moi. Hum bizarre peut être était-il passe par la fenêtre juste derrière moi.
Takesu Nichi s’était quand à lui rapproche de moi

« Yoshitsu est irrécupérable y’a rien à faire pour lui. Tenshi passe son temps à le hurler dessus, compréhensible mais sans lui je crois qu’il n’y aurait pas d’ambiance dans le clan. Il aime taquiner Tenshi et parfois Shinri parce qu’ils sont toujours sérieux mais le plus sérieux c’est Shinri bien entendu on ne l’a jamais vue s’énerver ni même Yoshitsu d’ailleurs ils ont au moins un point en commun. Akechi Natsume quand à lui ne te fies pas aux apparences c’est un poète renommé dans tout le pays de plus il sait manier le sabre à la perfection, c’est un des plus grands professeurs de tout Mei malgre son jeune age. Il nous a d’ailleurs fait connaitre de nombreuses victoires mais malheureusement comme tu as pu le voir c’est un tombeur, il passe son temps à faire la cour et souvent il a toutes les filles qu’il veut.

-Nichi fais attention à ne pas dire des bêtises et à ne pas ternir ma réputation

-Aie ton éventail fais mal ! Et puis c’est vrai tes relations ne sont jamais sérieuses et tu n’es pas fidèle. D’ailleurs dis moi avec combien de filles tu sors en ce moment ?

-Personne mon cœur est seul et je suis solitaire

-Mais oui c’est ça dis plutôt que tu sors avec une dizaine de filles. Un jour tu vas te faire massacrer tu verras et on rigolera bien.
-Je te dis que je ne sors avec personne. Mon cœur était destinée a rencontré cette chère Keizah. Ne l’écoute pas Keizah je suis un homme incompris et solitaire

-Mais oui c’est ça ! C’est un monstre !!

-Ha ha petit démon tu veux recevoir la punition du ciel a parler ainsi ?

-Non, non ça va c’est bon j’arrête

-Hi hi

-Tu rigoles Keizah ?! Je te jure que c’est un monstre ce Natsume!! »
Ça me fais du bien de rire c’est vrai cela faisait un peu longtemps quand même. Et puis ils me faisaient rire tous les deux. Tandis que je riais de bon cœur Mizuka était rentre. A ce moment la Nichi s’était levé brusquement et s’était précipité vers la porte et je vis un homme apparaitre derrière Mizuka.

« Shuuji !!
-Oui oui c’est moi Nichi je suis de retour ha ha ha. Salut la compagnie
-Salut Shuuji
-Salut Yoshitsu. Tu n’as pas trop fait de bêtises j’espère
-Oooh non. Arrête de me prendre pour un enfant voyons
-Pourtant tu n’es pas non plus un adulte. Un adulte ne passerait pas tout son temps à s’amuser.
-Humm t’as surement raison. »

Il paraissait s’entendre bien avec tout le monde, il me paraissait très sympathique. Il était lui aussi très beau, les cheveux coupés courts avec des yeux foncés et des cheveux couleurs noisettes plus clair que ceux de Chikara san.

« Comment te nommes-tu jeune fille ?
-Ah ? hum Keizah Miochi
-Tu sembles ne pas être détesté ici. Je me nomme Daiya Shuuji, appelle moi Shuuji si tu veux.
-Enchanté
-C’est moi qui le suis mademoiselle »

J’étais gênée ces hommes étaient si polis envers moi jamais aucun garçon ou même jeune homme ne s’étaient comportes ainsi avec moi, j’étais toujours la risée puis Shiki prit la parole.

-« Shuuji que s’est-il passé ?
-Ah ça ce n’est rien, on m’a soignée il faut juste que je me repose durant quelques jours et ca ira. »
Ah ? C’était une blessure ?! Mais quelle idiote bien sûr que c’était des blessures puisqu’il avait des bandages lui entourant le ventre. Puis Akechi prit la parole avec un air sérieux.

« Tu as eu de la chance, ça aurait pu être grave.

-Oui je sais, ça n’a pas été facile.

-Tu penses qu’ils préparent un cout ?

-Ha ha Natsume quelle question, bien sûr qu’ils en préparent un. Le clan Aida nous a donné du fil retordre mais j’ai la nette impression qu’ils ne sont pas les seul, il y’a un autre clan derrière tout ça. Un clan ou une personne beaucoup plus intelligente et stratégique »
Cette personne, ce clan derrière tout ça était ce… celui d’Ayase ?

« Tenshi ils sont très sérieux et deviennent de plus en plus fort. Ils veulent renverser l’empereur voilà pourquoi ils attaquent depuis des mois les villes…

-Je le savais. Mais ça n’arrivera pas Shuuji crois-moi, pas tant que nous sommes vivants. As-tu déjà entendue parler d’un certain Ayase ?

-Non jamais

-Cela faisait plusieurs mois que nous sommes à sa recherche mais aucune trace de lui. Il y’a quelques jours de cela il a pénétré dans le monde parallèle et elle a été emporté avec lui c’est pour cela qu’elle vit ici

-Ah je comprends je comprends mieux. Je me demandais aussi pourquoi une demoiselle se trouvait parmi nous.

-Shuuji il est clair que cet Ayase prépare quelque chose. Il a tué certains de nos hommes en ronde. J’étais la quand c’est arrivé mais malheureusement il s’est enfuis en disant que la fin était proche. Deux semaines après on a reçu l’alerte comme quoi quelqu’un avait réussi à partir dans l’autre monde, nous avons réussi par un coup de chance a partir nous aussi dans ce monde mais personne ne devait nous voir sinon les gens de ce monde aurai vu le portail.

-Je sais cela aurait été une catastrophe. Mais attends Ayase n’est-ce pas un homme aux longs cheveux noirs.

-Si c’est bien lui

-Je l’ai déjà aperçu, il m’avait transperce de son regard et il est partit cela s’était passe la nuit et il n’était pas seul. Ils travaillent pour le clan Aida j’en suis sure, ils ont participes au massacres de ces pauvres villageois je l’ai vue de mes propres yeux. Quand j’y repense ça me dégoute ! C’est peut être lui qui complote contre l’empereur mais il est bien jeune pour être au commande d’un si grand projet peut être est-il seulement un second ou bien. »

Je n’écoutais plus rien. J’étais déroutée je ne savais pas. Alors il a vraiment tue des innocents et c’est un ennemi de l’empereur. Ma tête allait exploser mais il ne fallait pas que je me laisse aller a mes sentiments sinon ils se demanderont pourquoi et je ne saurai expliquer la raison. Mais peu m’importe… oui peu m’importe… vraiment ?!Il me l’avait dit, il a été sincère avec moi cela devait être dure de supporter cela mais c’est un tueur, un tueur peut-il vraiment être pardonnée ? Puis-je vraiment avoir confiance en lui ? Non j’ai confiance peu importe ses actes il m’a aidé et je lui dois surement la vie. C’est quelqu’un de bien j’en suis certaine.

« Keizah
-Ah ? Chikara san ?!
-Je t’ai fait peur on dirait ha ha tu pensais a quelque chose ?
-Humm non non à rien je vous assure »

Il s’était éloigner et me fixait de ses yeux tel un renard cherchant à déchiffrer mes penses avec un sourire. J’ai eu peur, il était si proche je sens encore le souffle de sa voix sur mes oreilles.

« Quoi qu’il en soit il ne m’inspire pas confiance cet Ayase il faut le garder à l’ œil.

-Yoshitsu est sérieux. C’est un miracle

-Ha ha ha Shuuji, je pense pouvoir l’être de temps en temps. Il parait déterminé. Je me demande ce qu’il veut.

-Tu as surement raison mais pour le moment ne pensons plus à tout cela

-Eeh Tenshi tu as décidé tu te décoincé un peu ? »

Chikara san frappa un coup dans le dos de Mizuka quant au pauvre Mizuka son visage était déformé par la colère qui l’envahissait.

-kof kof Yoshitsu !!! La ferme !! Arrête d’être si familier !! T’es malade ma parole !!

-Oh ? je t’ai fait mal ? Mais ce n’était rien du tout pourtant. Deviendrai tu une femmelette ?

-Je… Grrr je vais l’étrangler !!!

-Tenshi calme toi. Yoshitsu tu cherche toujours les ennuis

-Je sais, je sais. Mais Tenshi serait incapable de toucher uns de mes cheveux Shuuji ha ha. »

Chikara san avait un caractère particulier, jamais je n’avais vue quelqu’un comme ça. Il cherchait les ennuis et cela le faisait rire. Par contre je comprenais très bien Mizuka san quel enfer pour lui de devoir le supporter. Malgré la bagarre qui s’apprêtait à y avoir je ne pus m’empêcher de rire doucement devant ce spectacle plutôt rigolo qu’alarmant. Nichi quant à lui s’était rapproché de moi.

« Oh non ça va pas recommencer.
-Recommencer ?
-Mizuka s’est calmé comme tu le vois mais il va pas tarder à se venger c’ est toujours la même chose. Shuuji est un peu celui qui met de l’ordre mais comme tu le vois cette maison n’est jamais calme
-Ha ha
-Tu ris ?
-Hum désolée mais vous ressemblez à une vraie famille, vous semblez tous très proche
-Tu as raison ici c’est notre maison, notre famille. »

Shiki était revenue, je ne l’avais pas remarqué mais c’est vrai qu’il était partie. Il apportait des plats et les disposa devant nous. Natsume me regarda et me chuchota

« Attends ne mange pas ça tu risques d’être empoisonnée.
-Ah ?
-Alors ? C’est comment ? »

Mizuka san mangea une bouchée et les autres en firent de même sauf Chikara san

« Euh c’est un peu sucrée mais….ça…. ça va. »

C’était Mizuka san qui avait donné son avis en premier. Il faisait unes
de ces tête je croyais qu’il allait vomir. Puis Nichi se leva

« C’est horrible !! Donne ça aux chiens
-Eh !! T’as qu’à le faire toi la cuisine !!
-On se calme les gars Nichi c’est pas si terrible.
-Yoshitsu t’en a même pas gouté !
-Qui te dit ça mon cher Tenshi ? »

Ils se regardèrent un moment et je sentis une tension monter. Mizuka prit son plat tandis que Yoshitsu était derrière lui et regardait dehors.

« Oh non. Keizah, Tenshi a pété les plombs c’est fini »

(partie 3, derniere partie du chapitre 2)


J'espère qu'il vous plaira^^

Alors que Mizuka san avait le bol à la main, Chikara san tourna sa tête vers lui et reçut en pleine figure le plat de nouilles. J’étais morte de rire. Chikara san ne bougeait pas et Mizuka san riait d’un rire diabolique et passait bien le bol sur tout le visage de sa cible

« Ha ha Maintenant tu en as goûté non ? Alors c’est bon ? Wah ha ha ha ha
-Tenshi !! Tu trouves ça bien peut être?
-Je m’en fous Shiki. Maintenant montre nous ta tête Yoshitsu »

Quand je vis la tête de Chikara san je croyais mourir. J’étais pliée en deux et mon ventre me faisait mal. Je n’étais pas la seule Nichi riait avec moi on était tous les deux en larmes. Natsume et Mizu riaient plus discrètement. Shiki lui était un peu vexé et Shuuji avait une mine affligée par la bêtise de ces deux adultes se comportant comme deux gamins de maternels. Chikara san avait une mine sombre sans expressions mais cela ne faisait pas du tout peur car il avait le bol sur la tête et son visage était remplie de nouilles gluantes tout comme ses cheveux. Mizuka san je n’aurai jamais cru qu’il aurait pu être comme ça quel étonnement. Il riait lui aussi à gorge déployée, il s’approcha de Chikara san et lui prit par le col de son kimono.

« Alors c’est qui le crétin ?
-Toi
-Quoi ?! »

Et ce fut le tour de Mizuka san de se prendre un bol de nouilles. Yah ha ha ha c’était trop je vais mourir.

« Je vais te tuer !!
-Essaye pour voir Tenshi le crétin !! »

Les deux hommes énervés, se levèrent et je sentais qu’un combat allait commencer. Mizuka san essaya de lui donner un coup mais Chikara san les évitaient tous à une vitesse fulgurante. Celui-ci très rapide lui donna un coup de pied qui mit Mizuka san par terre. C’était étonnant alors Mizuka san n’était pas le plus fort ?

« Ne t’étonnes pas. Ils ont tous les deux le même niveau mais Yoshitsu a un peu plus d’énergies aujourd’hui mais… tout de même quand est-il devenue si rapide ?! J’ai l’impression qu’il devient de plus en plus fort.
-Tu as raison Nichi je me demande comment c’est possible pour quelqu’un qui passe son temps à sortir la nuit et à ne rien faire. Mais bon Tenshi est aussi rapide que lui, il s’est juste un peu ramollis ha ha ha
-Natsume pour une fois t’as raison. »

Mizuka san se releva et Chikara san se rasseyait d’un air sombre en regardant Mizuka san.

« Hum euh il est impossible de manger cela. »

Nichi allait exploser et moi de même c’était redevenue silencieux et Mizuka san était revenue à lui mais après l’avoir vue comme ça…. Non ne pas rire. Malheureusement pour moi Nichi ria et moi de même.

« Nichi !!
-Ha ha ha je… euh… wah ha ha ha.
-Keizah toi aussi ?
-Euh je ne ris pas… eum…. Hi hi…. Ha ha ha ha
-Tenshi tu es la risée.
- Tais-toi Yoshitsu »

J’essayais de ne pas regarder Yoshitsu , mais impossible et Akechi san,Nichi et moi rions de plus belle.

« Je ne suis pas le seul à faire rire, Yoshitsu
-Hmpf. »

Mais j’avais faim, et je crois que j’aurais pu manger la nourriture qui se trouvait a cote de moi. Nichi me regarda et me fit un sourire, il avait compris que mon ventre criait famine.

« Tenshi a raison il faut qu’on mange mais certainement pas ça ! »

Shiki fixait dehors sans aucune expression je devinais bien qu’il était vexé, il s’était surement donne du mal et Nichi était un peu méchant.

« Nichi ! Tu ne penses pas que Shiki s’est quand même donne du mal ? Tu n’aurais pas fait mieux.

-Humm bon, bon d’accord Tenshi. Hum hum en tout cas je ne vois qu’une seule personne qui peut nous faire à manger oh non peut être deux….

-Nichi notre demoiselle ne sait pas tout faire, elle nettoie et s’occupe déjà très bien de la maison.

-Ça va, ça va Natsume ,je sais au fait merci Keizah

-Ah ? Non non c’est rien si je peux être utile. »

Il me fit un sourire que je lui rendis un peu gênée.

« Shinri….

-Hum oui Nichi ?

-Nos ventres sont vides

-Je sais c’est bien malheureux. »

Il était décidemment bien froid mais j’avais l’impression que Nichi ne l’avait pas parlé pour rien

« Hum Shinri tu es le seul à pouvoir cuisiner

-Tenshi c’est non.

-Shinri tu es cruel

-Pff ça ne marche pas avec moi Nichi tu peux me traiter de ce que tu veux je n’irai pas dans cette cuisine.

-Mais pourquoiiiiii ? Pourquoiiiiii ??

-Veux-tu bien lâcher mon bras s’il te plait ? Et arrête de me regarder comme ça, ça ne sert à rien !

-Shinriiiii. Je vais mourir. Me laisseras-tu mourir ? Regarde même
Keizah a faim, laisserez tu une jeune fille mourir de faim ?! Elle n’ose pas le dire mais son ventre crie famine. Ce ne serait pas très digne de toi que tu laisses une demoiselle mourir de faim. »

Mizu Shinri me fixa d’un regard froid tandis que Nichi le regardait avec un regard de petit garçon suppliant son père de jouer avec lui hi hi c’était mignon. Mizu san ne bougea pas et ferma ses yeux sans
expressions.

« Shinriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!! »

Il cria si fort que tout le monde se boucha les oreilles y compris moi.

« Nichi !! Ça ne sert à rien de nous casser les oreilles !

-Grrrrr

-Et Pas non plus si tu joues le chien enragé.

-J’ai faim! Je crève la dalle et les autres aussi. Pas toi ?
-Non.
-Shinri fais à manger au moins pour cette pauvre demoiselle. »

C’était Akechi qui tenta une dernière phrase pour le convaincre.
Mizu san me regarda encore une fois et je baissai les yeux intimidée

« Bon d’accord ! Ca suffit Shinri on t’oblige pas. Keizah, viens ! »

Chikara san se leva et me pris par le bras ce qui me surpris.

« On va manger je t’invite à diner. »

Mizuka san était sombre, tout le monde l’était en fait quand il dit cette phrase. Je sentais une ambiance pesante dans la salle.

« Je ne te laisserais pas mourir de faim. On dinera ensemble.
-Euh…. Mais…
-Pas de mais, allez on y va. »

Mizu san s’était levée et avait sa main posée sur l’épaule de Chikara san.
« Tu restes ici Yoshitsu
-Je ne compte pas crever de faim Shinri, et elle non plus
-Tu restes ici. Tu as gagnée je vais faire à manger pour vous tous.
-Ouaiiii !!
-Nichi lâche moi !
-Ha ha ha tu es sympas Shinri
-Je ne suis pas gentil Nichi c’est juste que…. Cela ne rassurera personne de savoir que mademoiselle Keizah est seule avec ce type.
-Hum pourquoi ? Je suis tout à fait fréquentable et je ne suis pas un monstre les gars.
-Ah bon ? »

Tout le monde l’avait dit en même temps. Cela me fit un peu rire

« Ha ha vous exagérez elle n’aurai pas été en danger j’aurai sut la protéger

-Ce n’est pas que tu aurais été incapable de la protéger idiot ! C’est toi qui n’es pas fiable ! C’est de toi qui l’auras fallu la protéger.

-Eeeh tu me prends pour qui Tenshi ?!

-Pour ce que tu es

-Ha ha ha ah bon ?

-Ne t’inquiète pas ma chère Keizah un jour tu pourras aller manger dans un bon restaurant en bonne compagnie.

-Natsume tu parles pas de toi la ?

-Mais bien sûr que si Shiki

-Bah je préfère la confier à Natsume plutôt qu’à…. lui

-Tenshi tu exagère.

-Non il n’exagère pas Yoshitsu c’est vrai t’es dangereux.

-Si tu veux, si tu veux Shuuji. Mais Keizah n’a pas dit son mot. »

Tout le monde me regardais et attendais ma réponse.

« Humm cela m’aurai beaucoup gênée de partir avec vous Chikara san.

-Tu aurais préféré partir avec Natsume ?

-Hummm je ne sais pas… j’aimerai juste manger avec vous tous. »

J’étais surement rouge de timidité mais ils me regardèrent tous et me firent un sourire

« Ha ha ha on mangera tous ensemble alors. Désolé nous t’avons embêté

-Oh non Mizuka san ha ha cela ne me gêne pas. Vous êtes tous gentils je trouve. Vous vous souciez de moi et pourtant je ne comprends pas pourquoi.

-Eh bien moi non plus mais on va dire qu’ils t’aiment bien.

-Ah ?

-Je sors un moment et vous restez tranquilles.

-Mais oui Tenshi. » Dit Nichi

Lorsque Mizuka san passa à cote de moi il frotta ma tête tout doucement. Ils m’aiment bien ? Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi.

Le temps passa et le groupe semblait m’intégrer, pourtant je ne faisais rien pour y être intégré, je me sentais plutôt gênée mais ils étaient tous si chaleureux, j’étais surement très chanceuse, non la chance n’y étais pour rien c’était grâce a…. Ayase, oui seulement grâce à lui. Mon cœur était lourd en pensant à lui, si lourd. Je revoyais toujours les mêmes images, ses doigts, ses bras, cette promesse et ses lèvres sur mon front. Humm non non il faut que je me reprenne qu’est ce qui m’arrive ces jours ci ?

« Au fait Keizah ne fais jamais confiance à Yoshitsu

-Hum ? »

C’était Nichi. C’est vrai je me posais la question moi aussi. Chikara san était-il si peu fiable ?

« Bah en fait on l’a un peu cherché mais il est imprévisible

-Nichi je ne lui aurai fait aucun mal je ne suis pas « dangereux ». Si je voulais l’emmener c’était juste pour qu’elle mange.

-Oui on sait, on sait. Mais humm c’est juste qu’une jeune fille ne doit pas sortir la nuit avec un jeune homme inconnu

-Ha ha ha oui. »

C’était rassurant de voir qu’ils avaient de si bonnes intentions. Je vis ensuite Mizuka san rentrer et s’asseoir

« Partis prendre l’air ?

-Oui il y’a une brise ce soir, c’est plutôt agréable. Au fait tu dors ou Yoshitsu ?

-Ah ? Tenshi se fait du souci pour moi ? Je dors là où je peux

-Bah je ne me fais pas de soucis mais…. Garde l’œil quand même »

Je savais que Mizuka san parlait de moi. Ils croyaient que j’allais m’enfuir mais franchement ou cela me mènerai de m’enfuir, a la mort surement, si je sors je suis sure de me faire embrochée par les villageois et le peuple ou pire torturée, je ne préfère même pas imaginer.

Apres quelques minutes Mizu san était retourné avec de la bonne nourriture. Quand je goutais au plat je fus ravie, les autres aussi savouraient. Il cuisinait extrêmement bien. Ouah je me demandais si c’était vraiment lui qui avait cuisiné ou un chef cuisinier, je n’avais jamais si bien mangée, humm la nourriture japonaise est merveilleuse, les ramens salés sont si bon. Apres avoir bien mangé et parlé un peu on décida d’aller se coucher.

La télé ne me manquait pas, ni mon portable, ni mon ordinateur, c’était étrange peut-être parce que je n’en voyais plus l’utilité, peut-être parce que je ne m’ennuyais pas ici. J’aimais être avec eux même si je ne les connais pas, ils sont gentils et chaleureux. Quelques fois je me dis que je suis peut être juste dans un rêve, mais le temps passe et je me rends compte que tout cela est bien réel. Alors que je partais à ma chambre ils me dirent bonne nuit et j’en fis moi aussi de même.

Rentrée dans la petite pièce qui était la chambre de Chikara san et maintenant la mienne je me dirigeais vers la grande fenêtre qui était en face de la porte et qui laissait entrer la douce lumière de la lune. Je regardais le ciel étoilé et sentis un poids sur mon cœur. Ce poids était si lourd que je décidais de tout avouer a ce ciel muet et silencieux, qui ne me jugerai jamais.

« Ma famille et mon ancien monde me manque, j’ai envie d’y retourner mais je ne le ferai pas, enfin…. Peut-être devrais-je ne pas respecter ma promesse et trouver un moyen de partir, mes proches sont plus important que cette promesse après tout, je ne peux pas rester ici. »

Cette idée, je l’avais dit tout bas car dire cela, me faisait sentir coupable de la peine et de l’angoisse que se font mes proches, mais d’un côté une promesse est quelque chose que je tiens toujours car une promesse est importante. Que dois-je faire ? Mais de toute façon m’enfuir ne m’apporterai que des malheurs le clan Sora risquerai bien de me tuer si je m’enfuies et mourir est la dernière chose que je souhaite. En plus j’ai une dette…

« Mais ils sont tous si gentils désolée papa, maman, frérot et désolée pour vous aussi les amies, je ne reviendrai peut être jamais, j’ai promis de rester, j’ai fait cette promesse a des gens envers qui j’ai une dette, je ne peux pas partir maintenant. Je me demande juste pourquoi ils me traitent si bien ? Je ne suis qu’une source d’ennuis et en plus la plupart du temps les gens m’ignorent juste ou n’essaye pas de me connaitre quant aux garçons ils se moquaient tous de moi mais eux ils sont si différents…

-Je suppose que c’est parce qu’ils te trouvent gentille

-Ah ?! Chikara san »

Quand était-il rentré ? Il aurait pu prévenir. Je me sentais gênée, il a… tout entendue ?

« Désolé, vraiment gomen je ne voulais pas t’espionner, je pensais que tu dormais donc je n’ai pas pris la peine de frapper, je voulais juste récupérer un livre.

-Ah ? hum non, ça ne fais rien je vous ai pris votre chambre alors que vous n’étiez pas d’accord.

-Ha ha ha Bah ce n’est pas ta faute c’est la faute de Tenshi. Mais tu es train de me dire que je pourrais rentrer dans cette chambre quand j’en ai envie puisque c’était la mienne avant.

-Euh Non ! Ce n’est pas… ce que je voulais dire. »

Il se rapprochait de moi jusqu’à ce que je sois bloquée entre le mur et lui.

« Je sais que tu ne voulais pas dire cela je voulais juste voir la tête que tu ferais. »

La tête que je ferais ?! Il recula un peu et eut un léger sourire aux lèvres. Il était celui que je connaissais le moins d’entre tous, jamais on ne pouvait lire dans ses yeux clair, son sourire était parfois doux et gentil mais il avait aussi un sourire froid comme la glace.

« Chikara san ou dormez-vous ?

-Ha ha ha tu te fais du souci ?

-Humm c’est juste que je me sens un peu coupable

-Le ciel est mon lit. Dormir à la belle étoile ne me fait pas de mal.

-Ah ? Mais ne fait-il pas froid ?

-Un peu mais ça va et puis je dois te surveiller et avoir l’œil sur toi en permanence. Bah si Tenshi ne m’aurai pas confié cette tâche je serais allé dormir autre part, j’ai mes petits endroits où je suis plutôt bien accueilli. D’après ce que j’ai entendu tu ne t’enfuiras pas ?

-Non j’ai promis

-En tout cas si tu le fais je n’attendrais pas les autres. Je te ferais souffrir et pleurer bien avant qu’ils n’arrivent et que mes compagnons d’armes mettent fin à tes jours. »

Gggh je n’aimais pas du tout le sourire et l’expression qu’il avait lorsqu’il disait des choses aussi cruelles.

« Mais dis-moi comment es-tu arrivée ici en Kimono ? Ce jour-là, dans ton monde, tu étais habillée avec une sorte de pantalon et un haut simple mais tu ne portais pas de Kimono. »

Chikara san n’était pas Akechi san. Comment allais je me dépêtrée de la ? Que dois-je inventée ? Je n’arrivais pas vraiment à me concentrer il me regardait d’un regard noir comme celui d’un prédateur regardant sa proie essayer de s’enfuir de ses griffes. Il s’approchait et j’essayais d’oublier sa présence dans cette chambre, une présence qui commençait à peser.

« C’est une vieille dame qui me l’a donné elle était très gentille.

-D’accord mais quand même c’est un peu bizarre tu n’aies pas été poursuivis ? Et puis normalement on m’aurait prévenu qu’une étrangère était en ville

-Non je crois être arrivée dans une petite campagne isolée. Pour ne pas donner d’ennuis a ce vieux couple bien gentil j’ai décidé de partir et eux ils m’ont aidé à venir jusqu’ici

-Je vois mais la campagne c’est loin et cela prend 2 jours avant d’arriver en ville. Comment es-tu arrivée en si peu de temps ?

-Je… Je ne sais pas ! Je me suis endormie durant tout le trajet.

-Ah bon ? Tu mens très mal ! Ne me prends pas pour un idiot »

Ah ? Ce fut comme un poignard. J’avais peur. Quelle idiote. Sa voix était devenue sombre et sévère, son regard déchiffrait la moindre de mes réactions. Et son visage s’était soudainement rapproché du miens ce qui me surpris, je reculai dans un sursaut mais le mur me bloquait. Il me bloqua ensuite tout les passages en posant ses mains sur le mur.

« Un jour je saurais la vérité crois-moi. Je suis sure qu’elle sera très intéressante. Tu nous cache quelque chose et je ne suis pas naïf au point de croire en tes mensonges pathétiques ! Ce ne sont que des débilitées que tu invente. Tu devrais arrêter de jouer à ce petit jeu, et puis pourquoi ton visage change-t-il d’expression lorsqu’on prononce ce nom…. Ayase ? »

Lisait-il dans mon esprit ?!

« Je ne vois pas de quoi vous parlez !! Et… et puis reculez.

-Bah si tu veux»

Il recula et je sentis mon cœur reprendre son rythme normal.

« Je n’en resterai pas là. Tu nous cache des choses dont on devrait être au courant. Bah je te laisse pour aujourd’hui. Bonne nuit.

-Ah ? Bonne nuit à vous aussi

-Tu m’amuses beaucoup, ton visage était vraiment mignon tout à l’heure lorsque tu rougissais parce que je m’étais un peu trop rapproché.

- Ne vous moquez pas de moi

- Ha ha ha bon je vais dormir, je te laisse. A demain Keizah.

-A demain »

Juste au moment où il sortait j’entendis des pas précipites et une voix c’était celle de Mizuka san.

« Yoshitsu prépare toi. Ils ont pénétré la ville.

-Aah intéressant, on va pouvoir s’amuser

-On dirait bien Yoshitsu. Keizah toi tu restes ici »

Mizuka me l’avait dit d’un ton menaçant qui ne donnait pas envie de désobéir.

« Tenshi elle pourrait s’enfuir.

-Oui mais Yoshitsu si elle vient elle sera en danger

-Et alors ? Peu nous importe si elle meurt. Elle doit apprendre à se défendre, elle doit voir le vrai visage du monde Mei.

-Tu as raison. Keizah, viens avec moi. Je te préviens je ne te sauverais pas, à toi de rester en vie. »

Aaah vraiment c’est très rassurant. Ils voulaient surement que je meurs.

« Tiens la gamine prends ce sabre. »

C’était Shiki il me donna le sabre et rejoignis ensuite les autres, je lui dis merci et il me fit un clin d’œil, il m’avait chuchoté tout doucement que je n’avais aucune raison de m’inquiéter et que je devais le faire confiance.

« Essaye de ne pas mourir Keizah. Je voudrais m’amuser un peu plus longtemps avec toi. »

Chikara san ! Je ne savais pas quoi lui répondre mais je sentis une colère et une gêne au fond de moi. Shiki regardait Chikara san en rigolant quand à Mizuka san il le regarda d’un regard sévère et dit.

« T’amuser, t’amuser. Tu ne penses qu’à ça ! Yoshitsu je vais bien te remettre à ta place en rentrant

- Bah quoi ? Je peux déjà te dire que tu te fais des idées sur la signification de mes paroles

-Aaarh arrêtes de débiter des conneries à chaque fois ! Allez, Keizah on y va essayes de suivre le rythme.

-Oui Mizuka san »

Je sortis par la fenêtre et le rejoignis. A cet instant j’espérais juste qu’on arrive tous sain et sauf et que cette nuit se termine vite.

(Chapitre 3 y'a de l'action!!!)
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Bushi of Sora (les samourai du ciel) Vide
MessageSujet: Re: Bushi of Sora (les samourai du ciel)   Bushi of Sora (les samourai du ciel) EmptyJeu 21 Juin - 3:02

Chapitre 3 (partie 1)
Un soir j'ai vu des ailes,des ailes blanches,un ange. Ce soir là je t'ai dit merci et toi tu m'as dit non c'est moi qui te remercie ma lumière. Ce soir là tu as déposé un doux baiser sur ma joue et tu m'as pris dans tes bras,ce soir là nous avons volé auprès des étoiles et de la lune. Mon ange ,ma liberté,mes ailes. Dis moi encore une fois que tu es éternel car je souhaiterais que cette nuit dure éternellement.


Je courais à travers les ruelles en suivant de près Mizuka san avec beaucoup de difficultés, après quelques minutes d’autres soldats apparurent.

« Mizuka-sama ils attaquent la ville
-Je sais »

Et lorsqu’on parle du loup. Un mur de soldats armés de Katanas nous barrait le chemin

« Si tu tiens à ta vie recule Keizah. »

Et c’est ce que je fis. Je les regardais donc combattre. Chacun des hommes se battait avec conviction et acharnement, ils se battaient tous pour une raison cela se voyait dans leur regards. Ce n’était pas très beau à voir mais en tout cas Mizuka san était surhumain et surtout très rapide, les ennemis tombaient un par un mais ils étaient beaucoup trop.

« Mizuka san partez ! On s’en occupe. On dit que leur commandant se trouve ici, dans la foret, peut être arriverez-vous jusqu’à lui et à le tuer

-Mais vous…

-Allez-vous en on peut s’en sortir.

-Merci ! Si vous mourrez c’est dans le repos et dans l’honneur.

-Oui ! Nous nous battrons ! Maintenant partez

-Merci ! Keizah ! Suis-moi »

On prit une petite ruelle sombre et étroite. Soudain on vit des soldats vêtus de Kimonos marron marcher en file. C’était un vrai régiment ! J’avais si peur, sans compter que je voyais certains des hommes de Mizuka san mourir sous mes yeux c’était parfois vraiment horrible je préfère ne pas repenser a la façon dont a été tué certains de ces hommes. Mais pourquoi restons nous cacher comme ça ? Je n’en pouvais plus, tous ces cadavres et ce sang était insupportable, c’était un carnage. Cette couleur rouge que je trouvais si affreuse était même sur le beau visage de Mizuka san

« Calme-toi Keizah. Cela ne me facilitera pas la tâche si tu t’évanouis ou si tu paniques. Si c’est le cas alors je risque de te laisser la, toute seule !

-O….

- Tais-toi ! »

Il me boucha la bouche de sorte à ce qu’on ne m’entende pas

« Ils sont morts dans l’honneur, je ne peux pas réagir maintenant »
J’avais le cœur serré mais Mizuka san était là je ne pouvais pas me laisser aller, il fallait que je me comporte comme un samouraï.

« La voie est libre. Allez on y va ! » Et on courra de plus belle jusqu’à arriver devant un pont menant à une foret sombre et lugubre. On était caché derrière un mur. Il y’avait des gardes a l’entrée de cette foret qui faisait peur.

« Keizah restes ici et ne fais aucun bruit. Je vais entrer dans cette foret. Leur capitaine se trouve la bas il y’a beaucoup trop de gardes. Je vais entrer sans me faire remarquer.. Ne sors pas avant que je ne revienne ou qu’une autre troupe ne vienne ici.

-D’accord. Mizuka san j’espère que tout se passera bien

-Ne t’inquiètes pas tout se passera bien. »

C’était la première fois que je le voyais sourire, son sourire était doux, celui d’un ange cachant sa vraie apparence. Je faisais le vœu qu’il revienne le plus vite possible

Apres quelques heures une autre troupe arriva et je sortis de ma cachette. Me comporter courageusement, je dois être plus courageuse ! Mais j’avais très peur, tous ces blessés me rendait triste, ils avaient surement une famille, des amis… Mizuka san que fait-il ? Est-ce normal que cela prend autant de temps ? J’avais un mauvais pressentiment et s’il était en danger ? Je dois y aller.

Alors que je franchissais le pont un homme fonça sur moi avec son sabre j’avais le miens a la main et eu tout juste le temps de riposter, je n’allais pas tenir longtemps mes bras sont faibles et ce sabre très lourd. C’était ma fin on dirait. Mais par un coup de chance ou du destin quelqu’un l’avait tué et était venu à ma rescousse, le sang de sa victime avait gicle sur mes mains, je me sentais très mal. J’étais presque tétanisée je n’eut pas le temps de dire merci à mon sauveur, je repris très vite mes esprits et me dirigeais vers la sombre foret. Je marchais doucement. Depuis que nos troupes sont arrivées la foret n’abritait presque plus aucun ennemis. Alors que je me cachais derrière un arbre le cœur battant la chamade à cause de la peur je reconnus une voix, sa voix et je le vis. Un genoux a terre avec un filet de sang a la bouche. Il avait battu son adversaire car je ne voyais personne à part lui. Heureuse de l’avoir retrouvé mais aussi apeurée a l’idée qu’il soit gravement blessé, je me précipita vers lui.

« Mizuka san !!

Il me regarda d’un regard surpris et pleins de courroux

-Keizah ?! Va-t’en !! Ne tiens tu pas à ta vie ?!

-Aaah Mizuka est ce ton petit protégé ?

-Partez en enfer Takumi !! Va-t’en Keizah ! Fous le camp ! »

Peu importe le ton qu’il emploierait mes jambes ne bougeait plus. Cet homme, Takumi, allait tuer Mizuka. L’ennemi de Mizuka était grand très grand et très muscles, il avait une trentaine d’années et avaient les cheveux bruns. Il ressemblait à un vrai mur d’acier, il avait aussi une cicatrice au visage, cet homme ressemblait a un monstre.

« Tu es sourd !! Fous le camp !! » Mais c’était trop tard l‘homme me prit et posa sa lame froide sur mon cou

« Mizuka je ne suis pas bête au point de ne pas reconnaitre que c’est une fille. Vous tenez surement à elle

-Comme à tous les gens qui vivent ici sur notre terre comme a tout ceux qui se bat à mes côtés !!

-C’est une étrangère pourtant. Alors ce ne serait pas un problème si je tranchais son petit cou avant de vous achever. Mais j’ai peut-être d’autres projets pour elle qu’en pensez-vous Mizuka ? »

Je préfèrerai mourir plutôt que d’aller avec cet homme horrible. Sa lame me faisait mal d’ailleurs le sang coulait un peu sur mon cou il appuyait trop fort sur la lame ! Mais malgré tout c’est Mizuka qui me faisait le plus mal, son regard, l’état dans lequel il était.

« Elle va pleurer à cause de toi Mizuka ha ha rampez tous à mes pieds surtout toi oui toi ! Tu m’as un jour ridiculise mais affaiblis tu n’es plus rien !! Que croyais-tu ? M’avoir cette fois ci ? Me tuer ? Naïf ! Idiot ! Tu n’es qu’un vers a mes pieds. »

Takumi m’avait lâché et jeter à terre. Dire tout ça ! Ramper a ces pieds, quel salop !! Il s’était rapproché de celui qui m’avait tant aide et Mizuka cracha sur son adversaire

« Pfff ha ha personne ne ramperez à tes pieds c’est toi qui passera toute ta vie à ramper a terre !! Même lorsque tu mourras tu ramperas dans la terre et la boue !

- Grrr espèce de chien !! »

Takumi tira son sabre et passa sa lame tranchante et mortelle sur le kimono de Mizuka san qui se trancha laissant apparaitre une entaille profonde rouge vif sur son torse, il avait crié d’un cri de douleur insupportable pour moi

« Arrêtez !! Ça suffit !! Mizuka !! Mizuka !! V.. Vous m’avez promis que… tout se passerai bien. C’était une promesse. Mi….Mizuka san s’il vous plait ! »

Je sanglotais et prononçais son nom, je m’étais précipitée vers lui,le prenant dans mes bras. Il était évanoui, à l’agonie. Mes larmes coulaient tout doucement sur son visage et je prononçais son nom sans jamais m’arrêter, comme une folle ne sachant dire que cela. Ses yeux se rouvrirent soudain fatigués mais pleins d’espoir, il toussa crachant un peu de sang dont je ne prenais pas compte ,cette couleur rouge je commençais à m’y habituer maintenant.

« Miochi….

-Quelle débilité et quel merveilleux spectacle ha ha ha. Cet homme est déjà mort jeune fille. Je vais vous ramener avec moi, vous verrez ce ne sera pas si terrible. »

J’étais terrifiée et si triste, Mizuka san. Je m’étais attachée à eux en si peu de temps. Il est gentil, un peu sévère, grognon et parfois gamin mais il m’a aidé et maintenant…

« MIZUKA !!! Vous êtes un ange vous ne pouvez pas mourir ! Les anges ça ne meurt pas c’est éternel. Eternel !!! Tenshi !! » Mes larmes coulaient de plus belles, j’espérais voir un geste de sa part entendre un mot sortir de sa bouche mais rien juste la maigre consolation de son souffle accablé et faible.

« Ne t’en fais pas je m’occuperais bien de toi jeune fille »

Je pleurais comme une fillette. Décidemment je n’étais bonne a rien, juste à pleurer. Je sentis ensuite une main essuyer mes larmes, elle était douce et chaude. Ses yeux étaient ouverts

« Je ne te laisserais pas Miochi, les anges… ne meurent pas comme ça, je serais éternel pour toi si tu le souhaites mais je ne t’ai pas donné l’autorisation de m’appeler Tenshi.

-Ha ha ha Mizuka !! Mizuka !! »

Il se releva avec le peu de forces qui lui restait.

« Takumi ça suffit ! Tu ne toucheras pas à uns de ses cheveux ! »

Il fonça sur lui avec son sabre, non c’était suicidaire ! « Les anges ne meurent pas comme ça » voulait-il dire qu’il se combattrait jusqu’à la fin. Non ! C’est trop triste. Mizuka avait blessé son adversaire mais alors que leur katana s’entrechoquèrent, Takumi propulsa à terre l’ange du clan Sora. Je n’en pouvais plus. Je devais réagir !! Je sortis mon sabre et me précipita vers Takumi ayant l’intention de le tuer mais bien sure je savais que j’allais certainement mourir. Takumi m’arrêta net

« On dirait que je vais devoir te tuer toi aussi

-MIOCHI !!!

-Ha ha ha peut-être suis-je destinée à mourir après tout ?

-C’est suicidaire ce que tu viens de faire jeune fille tu vas le payer de ta vie si tu souhaites vraiment mourir »

Alors que sa lame allait passer sur mon cou j’entendis une voix inconnu

« Takumi

-Kuminitsu sama ?!

-Je te conseille de ranger ton arme

-Mais...

-Pas de mais, ne t’as-t-on pas donné d’ordres ? Tu ne dois pas toucher à l’étrangère, elle pourra peut-être nous servir de pont entre son monde et le nôtre et ni à uns des quatre … L’aurais tu oublier ?

-N..Non mais la vengeance m’a aveuglée

-A cause de ton manque de concentration sur ce qui se passait avec ton armée, elle est en train de perdre.

-C..Comment ?

-Range les armes et replies toi. Maintenant ! Ton maitre n’hésitera pas à te donner une correction exemplaire. »

C’était un homme lui aussi d’une trentaine d’années avec un visage indescriptiblement calme et posé ce qui lui donnait un charme. Les cheveux coupés courts et les yeux d’un vert clair alors que ses cheveux étaient grisâtre, il me faisait un peu penser à… Mizu Shinri avec ses yeux verts et son air calme et posé.

« O..Oui Kuminitsu sama » et l’homme aux yeux verts disparut

« Un jour Mizuka j’aurais ta peau !! » et il partit lui aussi en courant

Qu’est-ce qu’avait bien put faire Mizuka pour mériter une telle vengeance ? Je me le demandais bien. Mais quelle chance. Mes larmes séchaient tout doucement. Mizuka san était gravement blessé il fallait appeler quelqu’un. Je me rapprochai de lui alors qu’il était allongé et comme endormis

« Mi...Mizuka san attendez moi je reviendrais avec des hommes pour vous porter et pour vous soigner. »

Je partis très vite chercher de l’aide en courant malgré ma fatigue et mon manque d’endurance. Je ne prêtais pas attention au carnage et j’essayai d’expliquer clairement la situation. Ils accoururent aussitôt auprès de leur capitaine et le portèrent jusqu’au QG. J’étais soulagée et j’étais aussi certaine que Mizuka Tenshi allait s’en tirer. Les anges sont éternels après tout non ? En tout cas Tenshi quel joli prénom, un prénom qui lui allait à ravir et qui en plus lui porte chance j’en suis sure.

Au QG j’étais rassurée de voir que les autres ne souffraient que de blessures superficielles. On était tous rester devant la chambre du blessé inquiet de son état. Puis devant l’insistance des autres je partis me coucher. Il allait s’en sortir j’en suis certaine. C’est donc un peu inquiète que je m’endormis.


(2 eme partie)

Aujourd’hui je me sentais mal, terriblement stressée et j’avais mal dormi, j’avais fait d’horribles cauchemars. Je me levai et me préparais en espérant que Mizuka san allait mieux. Je sortis de ma chambre et marchais en direction de la chambre du chef de cette maison instinctivement même si je savais que je n’y entrerais pas

« Ohayo Keizah » me dit Chikara san avec un sourire fatigué

«Ohayo gozaimasu Chikara san. Est-ce que Mizuka sama va mieux ?

-Oooh que tu es formel cela te rends froide et pour répondre à ta question oui et il s’est réveillé.

-C’est vrai ? Aaah c’est merveilleux !! Oui merveilleux !!

-Ha ha oui c’est vrai. Tout le monde s’est inquiété et toi aussi à ce que je vois, alors que tu ne nous connais pas beaucoup. Tu sembles t’être attachée

-Ah ? C’est normal vous paraissez si heureux ensemble rien que d’en voir un souffrir ou disparaitre me ferais mal et puis vous êtes si gentils avec moi.

-Je vois

-Il se rétablira alors ?

-Oui oui ne t’inquiètes pas tu en a ma parole ha ha ha »

Aah quel soulagement, alors qu’il passait à cote de moi il me dit tout doucement

« Quand il s’est réveillé il m’a demandé si tu allais bien. Ce n’est pas vraiment son genre tu sais ?

-Ah ?

-Je me demande ce qui s’est passé entre toi et lui

-Eeeh Yoshitsu, Keizah salut !

-Bonjour Shiki » dis je

« Salut » me dit Nichi en baillant

« Oh ? Salut » lui répondis-je en souriant

« Yoshitsu, Tenshi s’est réveillé ?

-Hum ? Oui Shiki

-Tu devrais aller dormir Yoshitsu tu risque de faire fuir les gens avec la tête que t’as ce matin. Tu as veillé sur lui n’est-ce pas ? Bah Shinri aussi a veillé toute la nuit, je suis désolé on s’est endormi

-Oooh Shiki tu vas pas commencer à faire l’enfant qui se sent coupable ni toi Nichi ! Ha ha ha vous aviez eu une dure journée et une dure nuit ce jour-là, moi j’avais dormi toute la journée donc ça me rattrape de la paresse dont j’ai fait preuve ha ha. Mais Shinri est formidable ! Allez salut !

-Salut ! Bon Nichi et moi on va voir le blessé. Keizah on te laisse

-Oui »

Et ils partirent en me faisant des signes de mains. Il…se faisait du souci ?! Mizuka san ?! Pour moi ?! Je rougis soudainement tout comme je repensais a tout ce que je lui ai dit et surtout lorsque je l’avais serrée dans mes bras hier soir, je ne sais pas si j’arriverais à le faire face, aurais-je été un peu trop audacieuse ?

Aujourd’hui je fis tout mon travail normalement. Bizarrement cela me permis d’oublier un peu et de faire le vide. Le soir arriva et Mizuka san manquait à l’appel pas besoin de dire à quel point son absence se sentait. Je vis Chikara san me faire un signe du doigt discret et il sorti. J’en compris très vite le sens, je sortis moi aussi et le rejoignis.

« Oui ? Chikara san ?

-J’ai une faveur à te demander » Ouah il s’était trop rapproche et si soudainement en plus.

« Ha ha tu es toute rouge

- Qu’avez-vous à me dire !!!

-Tenshi

- Oui ?

-Il a dormi toute une journée et ne peut pas manger à cause de ses blessures. Et lorsqu’on l’aidait à manger il disait qu’il n’avait pas faim. Or c’est faux son ventre ne fait que crier famine ha ha ha.

-Et ?

-Peut être que si c’était toi, une jeune fille, qui le ferait manger il aurait été moins gêné

-Ah mais…

- Fais-le. Apres tout tu peux bien le faire. Mais sois persistante avec lui. Aah n’empêche… »

Gaah il… il était trop proche. Son visage était trop proche du miens ! Ses deux mains s’étaient plaquées au murs me bloquant le passage et il me chuchota a l’oreille.

« Il a de la chance j’aurais été content si tu venais la nuit me faire manger dans ma chambre.

-Gaaah Chikara san !! Ne vous moquez pas de moi !!

-Oooh je t’ai mis en colère ? Bon salut et bonne nuit. »

Il me fit un clin d’œil puis s’éloigna. Akechi san apparu soudainement

« Il t’a fait quelque chose ?

-Non rien Akechi san » Dis-je en essayant de sourire et je partis apportant tout d’abord la nourriture, je tapais a la porte et je ne reçus aucune réponse, j’avais envie de faire demi-tour mais j’entrai

« Qui t’as permis d’entrer ?! »

Il était si sévère, mais il fallait que je sois persistante. Il devait manger !

« Sors !

-Non vous devez manger

-Je n’ai pas faim

-Je resterais ici le temps qu’il faudra

-Ha ha ! Tu as du toupet. N’as-tu pas peur de rester toute seule la nuit avec un homme et dans sa chambre ? »

Il disait ça pour que je parte !

« Peu m’importe vous devez manger !

-Ce sont les autres qui t’ont demandé de le faire n’est-ce pas ?

-Mizuka san ils s’inquiètent tous pour vous mais moi aussi. Vous m’avez sauvé !

-Hmpf c’est faux cette nuit c’est toi qui l’a fait Keizah

-Keizah ? Ne m’avez-vous pas appelé par mon prénom la dernière fois ?»

C’était le silence mais il avait hoqueté de surprise et j’imaginais bien son expression même si il me tournait le dos.

« Sors !

-Alors je dormirais ici. » Un silence s’était fait mais une question me brulait les lèvres

« Mizuka san est ce que…. »

Il s’était retourné et me faisait face, assis et sérieux il me fixait de son sombre regard

« Est-ce que quoi ?

-Est-ce vrai que vous vous êtes inquiété pour moi ?

-Je…Non…euh oui.

-Hi hi Merci

-Ha ha mais ce n’est rien.

-Si c’est beaucoup pour moi. Alors maintenant mangez !! Je vous en prie. »

Je le suppliais et il céda

« Bon d’accord mais ne fais pas de débilitées comme le font Natsume ou Shiki !

-Mais non. Hi hi

-Tu as un joli sourire.

-Ah ? »

A ce moment-là, je m’étais rapproché de lui pour lui donner une bouchée et je rougis

« C’est faux !

-Ha ha idiote »

Et je le fis manger. J’étais un peu gênée, timide et écarlate, de faire manger un homme tel que Mizuka san, mais lui ne le semblait pas et me fixait souvent de ces yeux sombres et beau. Il était magnifique il donnait l’impression qu’il pourrait contrôler une personne de par son seul regard, cet air si autoritaire lui donnait du charme de plus ses traits étaient fin et on voyait sur son visage sa maturité d’esprit. Un visage si beau, viril. Ses bras devaient être fermes et ses mains étaient chaleureuses…. Aaah que suis-je en train de faire ? J’arrête de penser à tout ça sinon je risquerais de perdre mes moyens. Ah j’avais fini ma tache

« Avez-vous bien mangé ?

-Oui Miochi je te remercie Bah si seulement je pouvais retrouver l’usage de mes bras et vite

-Je suis sure que vos bras iront mieux dans les jours qui viennent.

-Ah hum désolé je t’ai appelé par ton prénom

-Mais non ne vous excusez pas je préfère que vous m’appeliez Miochi ça ne me dérange en aucun cas

-Hum attends

-Quoi ?

-Miochi pourrais-tu refaire mes bandages s’il te plait

-Ah mais je n’en aie jamais fait

-Peu m’importe tu peux te débrouiller et puis c’est juste pour la nuit.
Mais si tu ne peux pas ce n’est pas….

-Non ça va alors. Ne vous inquiétez pas Mizuka san. »

J’aurais tout de même préféré que cela soit quelqu’un d’autres mais j’allais le faire après tout je lui devais la vie. Mais pour moi c’était assez gênant de lui refaire ses bandages du torse. C’était en rougissant que je défaisais son kimono, j’enlevais ses bandages un peu rougi et découvrit une entaille rouge vif et profonde. Cet homme était robuste et il paraissait fort.

« Miochi passe le bandage par derrière maintenant

-Ah euh oui. Comme ça ?

-Oui. »

Il était sublime. Presque parfait, je pensais que cela n’existait pas des gens comme lui mais je me trompais. Pourquoi ai-je acceptée déjà de refaire ses bandages ? Mon cœur allait me lâcher j’en étais certaine. Mais cette blessure elle était affreuse et douloureuse pour moi car lorsque je la regardais je repensais à cette nuit d’enfer que Mizuka san et moi avions dut subir. Takumi san est un vrai despote.

En faisant son bandage j’avais remarqué une chose étrange sur son torse, une sorte de….pentagone ?! Mais je n’osais pas vraiment lui demander pourquoi il avait ce tatouage peut être que c’était pour faire jolie, mais c’est bizarre la marque était à moitié noir et rouge, un tatouage ?! Ca ressemblais plus a une marque…..une marque en fer, mais d’où sortait cette couleur rouge ?! Non je ne devais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.

« Mizuka san ?

-Pose ta question vas y

-Non rien

- Vas-y

-Cela vous fait encore mal ?

-Ha ha un peu mais le docteur m’a affirmé que j’irai mieux et que je pourrais rejoindre mes compagnons dans quelques semaines

-Ah c’est bien alors hi hi. J’ai fini. C’est bon ?

-Oui ça ira. Merci Miochi.

-Oh de rien. Mais hum je voulais vous demander…

-Demande je ne vais pas te manger ha ha

-Ah hum ce…cette marque, cette étoile….

-Une étoile? C’est un trop joli nom. Ce n’en est pas une c’est un pentagone, le signe du….. »

Il s’arrêta net dans sa phrase, je sentais une aura déplaisante émaner de lui comme si ce pentagone était quelque chose dont je n’aurais jamais dut parler.

« Oublie Miochi contente toi de protéger ta vie npas la peine de te tracasser avec des choses inutiles et futiles.

-Ah ?...Euh oui je suis désolée je ne voulais pas jouer les fouineuse

-Non ce n’est rien mais ne te préoccupe plus de cette marque et n’en parle pas aux autres

-Ah ? Oui Mizuka san »

Je remettais ensuite son Kimono et je m’éloignai avec un sourire un peu gênée mais remplie de gentillesse.

« Bonne nuit à vous Mizuka san

-Miochi ?

-Oui ?

-Fais attention à ta vie

-Oui, merci. »

Il me fit un sourire et je refermai la porte derrière moi en lui souriant. Mizuka était gentil, je ne peux le nier, curieusement je trouvais qu’il a récupéré très vite car ses blessures étaient graves, ses bras avaient été aussi très blessés, mais il s’en remettait vite ce qui était bon signe. N’empêche cette marque elle est bizarre pourquoi ne veut-il pas que les autres sache ?! Non bon il faut que je fasse ce qu’il m’a dit c’est-à-dire ne plus y penser.

Je rentrais dans ma chambre et m’endormis, mais cela faisait déjà une nuit entière que je revoyais les mêmes images que ce soir. Ces cadavres, ce sang, partout, partout !! Même sur mes mains. Je rouvris les yeux et me calma puis j’essayai de les refermer et je revis Mizuka san crier mon nom alors que la fin était proche pour moi. Son visage était remplie de terreur alors que le sang coulait partout sur son corps à cet instant j’aurai voulu le prendre dans mes bras, l’apaiser, apaiser ses souffrances. Il s’était inquiété pour moi. Ha ! C’est bien la première fois qu’un étranger s’inquiète pour moi, je pensais il y’a quelques jours de cela qu’aucun homme ne s’inquiéterais pour moi ou même ne me prendrait en compte, j’avais tort. Aaah mais à quoi je pense moi ?! . A chaque fois je revoyais son sourire, je me revoyais lui refaire ses bandages…. Il était si beau. Non ! Faut que je me reprenne ! Bien que je me disais de ne plus y repenser je m’endormis avec les images de Mizuka san.


(partie 3- fin du chapitre 3)

Le lendemain alors que je nettoyais je vis le docteur sortir.

« Bonjour mademoiselle

-Ah bonjour docteur »

Curieuse je m’approchai ensuite de la chambre de Mizuka san ou on entendait des rires et je reconnais la voix de Nichi.

« Eeh pff ha ha Tenshi qui t’avais fait ce bandage ?

-Personne

-Ne me dis pas que tu t’es débrouillé pour les refaire tout seul ?

-Shiki, Nichi sortez maintenant !» et ils sortirent pouffant de rire

S’ils savaient que c’était moi qui les aient fait ces bandages aah.

« Salut Miochi »me dit Shiki

« Salut Shiki et Nichi

-Bien dormi ? » Me demanda Nichi

« Oui et vous ?

-Nous aussi t’inquiètes pas ha ha bon on doit te laisser. Désolé

-Oh ce n’est pas grave Nichi. Je sais que Shiki et toi avaient du travail
hi hi. Ah Shiki ton sabre….

-Garde le elle te servira crois-moi. A plus Miochi »

Ah j’avais un sabre à moi toute seule maintenant. Il faut que je sache m’en servir maintenant.

Je me remis au travail et je vis Chikara san entrer dans la chambre de Tenshi. Il passa à cote de moi sans rien me dire, je décidais de l’ignorer et j’entendis un petit rire.

« Tenshi ! Alors ?

-Oooh non pas toi !

-C’est méchant ca

-Hum. Que veux-tu ?

-De tes nouvelles. Dis-moi j’ai vu tes bandages ce matin et je sais qui te les a fait n’est-ce pas Keizah ? »

Il me regardait droit dans les yeux ce qui m’intimida un peu il avait laissé la porte de la chambre ouverte exprès.

« Yoshitsu ce n’est pas elle

-Ha ha le grand Mizuka san hein ? C’est bien la première fois que tu laisses quelqu’un d’autres qu’un docteur te faire tes bandages. Sache que je ne suis pas né de la dernière pluie, bon je te laisse Tenshi. Je dois partir blablater.

-Ah oui je comprends

-Je sais. Normalement c’était à toi d’aller parler à la cour pour rapporter tout ce qui s’est passe depuis l’attaque mais ne t’inquiète pas je sais me débrouiller aussi bien que toi pour ce genres de choses. Alors repose-toi.

-Merci Yoshitsu

-Ha ha ne me remercie pas c’est normal. »

Alors qu’il sortait de la chambre il me fit un clin d’œil que j’ignorai royalement et il partit. J’allais moi aussi partir lorsque Mizuka san prit la parole

« Aaah Yoshitsu est plus doué que moi pour ce genres de choses mais cela fait maintenant le deuxième jour que je suis cloitrée dans cette chambre.

-Ah ? Vous vous ennuyez ?

-A mourir. Je déteste rester sans rien faire, dire que tout le monde est dehors ça me tue. Même si je sais que pour la plupart c’est pour le travail. »

C’est vrai que ça devait être ennuyant

« Pourquoi ne sortez-vous pas un peu dans le jardin ?

-Je peux mais d’un cote si je le fais les autres vont me faire une morale d’une heure s’ils me voient dehors.

-Hi hi Alors c’est pour ça que vous restez ici ? ha ha »

Il semblait assez gêné et passa ses mains dans ses cheveux, je me surpris a le contempler mais je me repris très vite.

« On va dire que oui mais c’est aussi à cause de ces fichus blessures.

-Ah ! Je comprends. Ah mais si vous voulez je peux vous aider a sortir.

-Euh non ne t’inquiètes pas je ne veux pas te déranger

-Mais non. Hi hi ne vous inquiétez pas cela ne me dérange pas du tout.

-Si tu insistes alors.

-Voulez-vous de l’aide pour vous lever ?

-S’il te plait. C’est gentil »

Je tendis ma main et il la prit tout doucement, ses mains étaient chaudes.

« Merci Miochi

-Oh ?! Euh de rien. »

Il m’avait dit que ça irait mais me demanda de rester avec lui. Un peu de compagnie ce n’est pas un mal non plus hi hi. On marchait dans la cour et il se dirigea jusqu’au cerisier en fleurs. Il s’asseyait ensuite sous cet arbre.

« Assieds-toi Miochi

-Ah euh oui » et je m’assieds à cote de lui en gardant un certain espace entre nous.

« C’est beau n’est-ce pas ?

-Oui très même » Je contemplais les fleurs et le ciel avec un doux sourire.

« Ca ne te manque pas ?

-Quoi ?

-Ta maison, ta famille, ton monde ? »

Je baissais la tête abattue

« Si beaucoup, énormément même, j’ai tant envie de les revoir

-Il faut que je te dise une vérité Miochi. Ta famille t’a oubliée. Tous ceux que tu as connu la bas t’ont oublié »

Ce fut un poignard en pleins cœur, , je ne voulais pas y croire. Il ment !

« C’est faux ! C’est faux ! Vous mentez ! Pas besoin d’inventer de telles choses pour que je reste dans votre monde ! J’ai promis !! »

Il me prit le bras et je tournai mon visage, au bord des larmes, vers lui. Il fronçait les sourcils et me regardait sévèrement mais pourtant avec tant de tendresse.

« C’est vrai. C’est ce qui arrive aux étrangers. Même si tu y retournes tu ne seras pas sure que tous ceux que tu as connu te reconnaissent.
C’est une terrible malédiction, toi tu les auras toujours dans ton cœur mais eux ta famille, tes parents, tes amis ils t’ont oublié. Pour eux c’est comme si tu n’avais jamais existé comme si tu n’avais jamais fait partie de ce monde. Si je te l’ai dit c’est pour que tu ne sois pas détruite si jamais tu y retournes. Mais aussi parce que je ne voulais pas te mentir ou te cacher une chose si importante »

Mes parents, mes amies, mon frère, ma famille. Non ! Comment cette mère et ce père qui ont tant fait pour moi pourrait m’oublier ! Comment mon frère pourrait oublier toutes nos petites disputes, nos blagues. Comment mes amies qui m’ont tant soutenue avec qui j’ai tout partager m’aurait oublié ! Non ! Deux petites larmes coulèrent sur mes joues. Je n’existe plus, je serais une étrangère partout où j’irais je n’ai plus… personne !

Alors que le désespoir m’envahissait il me prit entre ses bras

« Je n’ai plus personne ! Personne ! Je suis…. Une étrangère partout ! Partout ! Mizuka san ! »

Je savais que ce n’étais pas bien de me laisser aller comme cela entre ses bras mais j’avais besoin de pleurer j’avais besoin de ces bras forts et réconfortants.

« C’est faux tu n’es pas une étrangère et tu as des gens auprès de toi tu ne seras jamais seule je te le promets.

-Ah ?

-Je serai là. On sera là. Peu importe si nous ne sommes pas ta famille on fera en sorte de l’être. Tu sais nous trouvons que tu es quelqu’un de bien et on fera tout pour te soutenir. »

Je ne disais rien je voulais juste croire en ses paroles, croire en ce Ayase si loin de moi. Je sanglotais entre les bras de Mizuka san peu importe si c’était mal, si c’était déplacé tant qu’il ne me repoussera pas alors je continuerais à pleurer en m’agrippant a lui. Bizarrement au lieu de me repousser comme je l’aurais imaginé il m’étreignait encore un peu plus entre ses bras, c’était réconfortant. Tout doucement mes larmes séchaient tandis que mes mains qui tremblaient un peu s’agrippaient à lui. Je décidais de m’éloigner de Mizuka. J’essuyais mes larmes et honteuse j’évitais de le regarder.

« Merci et…. Désolée Mizuka san

-Désolée ? Pourquoi ? Tu avais besoin de pleurer, je ne voulais pas que tu gardes toute cette tristesse au fond de toi de plus ce n’est pas toi qui t’es jetée dans mes bras c’est moi qui t’ai attiré. »

J’avais rougie à ce qu’il avait dit c’est bien vrai c’est lui qui m’avait pris dans ses bras en y repensant je sentis mon cœur battre deux fois plus fort quand allait il arrêter de battre si fort ?!

« Merci Mizuka san

-Ne me remercie pas pour un rien idiote ha ha ha »

Il avait un grand sourire sur son visage et frotta ma tête.

« Tu as bon cœur Miochi ça te rends belle

-Ah ?! Ne dites pas n’importe quoi

-Peu importe que tu me croies ou non. Ah ne me confonds pas avec Yoshitsu.

-Hi hi vous ne vous ressemblez pas du tout

-Tant mieux ! Vous vous connaissez depuis longtemps ?

-Si tu savais. Oui depuis très longtemps et il n’a pas toujours été comme ça. Si tu le voyais quand il été petit tu ne le reconnaitrais presque pas. Ce sourire que tu vois apparaitre sur son visage eh bien avant…..tu ne l’aurais pas vu

-Quoi ? Vous voulez dire… que Chikara san était un garçon triste ?

-Ha ha si tu veux mais ce n’est pas exactement ça, aaah je crois qu’il
m’a trop fréquentée a cette époque c’est peut pour ça qu’il est devenu aussi idiot ha ha ha, bon je pense qu’il n’est pas l’heure de parler de l’enfance de Yoshitsu. Dis-moi je t’ai entendu lui crier dessus hier soir, il t’a fait quelque chose ? Normalement tu es calme »

Chikara san depuis ce qui s’était passe hier je décidais de ne plus le parler. C’était un peu la goutte qui a fait déborder le vase mais bon il n’était pas si terrible que ca

« Non ça va

-Je voulais te le demander car je connais assez bien Yoshitsu pour deviner ses mesquineries. Hmpf irrécupérable mais bon je le préfère comme ça.

-Hi hi

-Ça te dérange de rester encore un peu ?

-Non pas du tout »

Ce n’était pas du tout désagréable de rester avec lui au contraire ma tristesse se dissipait peu à peu, peut-être suis-je égoïste moi qui n’oublierais jamais ma famille et mes amies je…..n’avais aucune envie de quitter le clan Sora, et de plus je voulais mieux les connaitre et mieux connaitre Ayase aussi, je voulais les aider même si je sais que je suis faible et pas très utile, je ferais de mon mieux ! Ils sont courageux donc moi aussi je dois l’être.

« Vous êtes courageux

-Hum ? Pourquoi dis-tu ça ?

-Ah ? Parce que vous vous battez alors que vous savez pertinemment que vous risquez de perdre la vie

-Ha ha ha c’est le risque du métier, mais j’ai décidé de cette vie. Nous le clan Sora nous battrons jusqu’à la mort pour le bien du peuple et pour son roi. Mais toi aussi tu es courageuse»

Il souriait et posait une de ses mains sur mes joues rouge écarlate.

« Ah hum je…. Non

-Ha ha ha »

Apres quelques heures quand l’air commençait à être frais on décida de rentrer.

« Je fais pitié on dirait un vieux

-Mais non c’est normal vous n’êtes pas tout à fait guéri. »

Alors que je l’air à se relever Akechi san était venu et Mizuka san était parti avec lui en me faisant un sourire.

Le soir venu on avait tous mangé ensemble, Mizuka san avait à peu près retrouvé l’usage de ses bras et mangea seul, sans aide, même si les autres insistaient à le faire manger en l’embêtant un peu. En voyant cela j’avais ri de bon cœur et retrouvé un peu de ma joie.

Cette nuit en regardant ma fenêtre, je crus avoir une illusion, mais mon cœur battait si vite et j’étais si joyeuse que je voulais croire en cette illusion, je vis Ayase perché sur un arbre. Alors que j’allais ouvrir les fenêtres en grand Chikara san était apparu ouvrant la porte de ma chambre.

«Tu le connais ? »

Je me retournais surprise et apeurée alors qu’il affichait un sourire

« Non

-Ah bon ? »

Il se dirigea vers la fenêtre et l’ouvra

« Ayase que fais-tu ici ?

-Je suis juste venu pour vous prévenir. Préparez-vous

-Nous sommes deja

-Hum tant mieux alors. »

Ayase avait dit cela avec un sourire aux levres tandis que Chikara san avait un air sombre et semblait reflechir. Puis Ayase repartit en un éclair quand à Chikara san il se retourna vers moi

« Quelle expression tu as eu en le voyant. Hmpf ça ne fait rien. Keizah j’ai remarqué depuis quelque temps, ne me ferais tu pas la tête ? »

Il s’était rapproché et ses doigts effleuraient légèrement ma joue alors que ses lèvres étaient proches.

« Je…euh non »Je reculais brusquement alors qu’il souriait

« Ai-je fait déborder le vase ?

-Vous vous moquez de moi !

-Certainement. Mais ce n’est pas méchant ce que j’ai dit

-Ce n’est que moquerie !

- Très Certainement

-Grrr aaarh laissez moi

-Bonne nuit Keizah

-Bonne nuit »

Et il referma la porte emmenant un livre avec lui.

Je trouvais le sommeil difficilement. Ayase bien sûr que je le connaissais. Je voudrais tant le reparler. Suis-je son ennemi maintenant ? Je sentis une douleur sourde dans mon cœur. Je ne veux pas pourtant être contre cet homme, dont je ne connais rien. Non je ne le veux pas. Ayase puis je vous revoir un jour ? Je le voudrais oui je le voudrais tant. Dans ce monde je ne suis pas chez moi, mais malgré l’horreur de Mei, malgré la peur que j’aie de mourir et de voir mourir ceux à qui je tiens, je souhaite y rester. Mais ce que je voudrais la maintenant plus que tout c’est que cet homme revienne une nuit me prendre dans ses bras en me chuchotant qu’il me protègera de tout et que tout ira bien, alors que je m’endormirais dans ces bras chauds. Je sentis une petite larme couler alors que je fermais mes yeux en ressentant cette tristesse, en revoyant cette plaine lune, la première que j’ai vue en ce monde. Ayase……



(Voila c'est la fin j'espere que cela vous a plut^^ Dans le chapitre 4 je vous previens il y'aura un duel (pas du tout rigolo non mais tres serieux qui devoilera la facette cache d'un des membres du clan Sora.) Ah oui et dans le chapitre 4 un secret se devoilera je ne dirais pas lequel.^^)
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