Il était adossé contre un mur. Son air désinvolte, avec ses mains dans les poches de son jeans, ne trahissait pas son irritation grandissante.


Il était arrivé ce matin mais n'avait croisé personne. Il y a un mois il avait glané des informations à un étudiant pris pour cible par des types pas net pour une histoire d'assassin. Des rumeurs étranges circulant auprès du personnel de l'établissement avaient déjà attirés son attention auparavant. Malheureusement il n'a rien pus tirer d'autre que des racontars sur des élèves utilisant des assassins. Son mystérieux commendataire se trouve peu être ici, peut-être pas mais il doit en être sûr. Mais la, il perdait un peu patience. Étant un nouvel étudiant il ne connaissait rien de l'école et ne préférait pas s'aventurer dans le bâtiment de peur de perdre son chemin. C'est les vacances ok, mais il y a quand même des professeurs qui viennent ou un truc du genre non? C'est la première fois qu'il va à l'école de toute son existence et commence déjà à détester l'éducation. n'en pouvant plus d'attendre il décide de faire les cent pas, allant d'un mur à l'autre en triturant son canif qu'il avait sortit de sa poche. Il s'arrête brusquement et commence à crier:

La pile de document que j'avais posé sur mon bureau s'était cassé la figure, et je ne pu m'empêcher de jurer à voix haute alors que l'un de mes collègues travaillait à son bureau juste à coté. Bordel, fallait que ça arrive alors que j'avais tout trié correctement, et qu'en plus de ça, j'y avait passé une éternité ! Décidément, en ce moment, je n'avais pas du tout de chance, c'était pas croyable ! J'allais vraiment finir par croire que le sort s'acharnait sur moi ... A moins que ce n'était déjà le cas ?! ... Toujours était-il, j'étais bon pour recommencer à trier tout ce merdier. Mais là, je n'en avais vraiment pas le courage, aussi je me contenta de ramasser et de tout mettre en tas sur ma chaise, histoire d'avoir le temps d'en faire un paquet convenable, puis je le posa à sa même place mais moins pres du bord de bureau, de peur de voir la chute à nouveau se réaliser, et ce ne serait pas vraiment bon pour mes nerfs. Brièvement, mon regard s'attarda sur la montre d'argent à mon poignet avant de chercher ma veste du regard. Ma veste... Ma veste. MA VESTE ! Où est-ce que je l'avais mis ?! Sous le regard ébahis de mon collègue, je me mis à farfouiller la pièce de fond en comble. Mais alors que j'étais prêt à jurer de nouveau à haute voix, un flash de révélation vint me tarauder l'esprit : la salle de classe. Je l'avais posé sur la chaise quand j'étais arrivé quelques heures plus tôt, pour récupérer des fichus dossiers !

Je salua à la va vite mon collègue tout en saisissant ma mallette, et j’entrepris de marcher rapidement dans les couloirs avant de prendre les escaliers pour descendre au rez-de-chaussé. Je du traverser un couloir puis passer du coté du hall d'entrée pour atteindre la classe de littérature, mais.. La voix de quelqu'un attira mon attention. C'était un homme aux cheveux bleus... ? Bof, peut importe, rien ne m'étonnait à présent. Il était bien battit, et possédait de beaux yeux. Bref, un bel homme quoi. ................. Enfin, bon, hein, je ne faisait que le décrire, rien d'autre !

Je m’avança vers lui, sourcils froncés et sur la défensive. Que faisait-il ici alors que l'école était fermée ? C'était les vacances, et aucuns élève n'auraient voulu venir étudier pendant ce temps de repos, à ça, c'en était sûr et certain. Pourtant... ?


Je finis par m'arrêter non loin de lui, le fixant droit dans les yeux, attendant sa réponse.

Cette réponse là, je ne l'avais pas vu venir. Le jeune homme m'avait dit, après s'être avancer au fur et à mesure vers moi jusqu'à s'arrêter à une distance que je trouvais trop courte et avec un ton tout à fait banal;


Hm, voilà un truc pas très commun. Depuis quand les nouveaux élèves venait pendant les vacances ? Je me demandais vraiment qui l'avait envoyé ici et à ce moment de l'année, car là, c'était quand même un peu, beaucoup con. Y'avais pas grand chose à apprendre quand la quasi totalité des enseignants étaient absents, hein...


Je baissa mon regard de nouveau vers ma montre. Je finissais, de nouveau, plus tard que ce que je n'espérait ce matin. Pff, et c'est quand que je pouvais les avoir, mes vacances à moi ? Bon, de toute façon, j'avais juste a prendre ma veste dans la salle de classe, et partir. Mais que faire de ce "nouveau venu" ? Ouais bon, quitte à aller en salle, autant lui montrer vite fait où il allait étudier plus tard, après les vacances. Ce sera au moins ça de fait. Je releva donc mon regard vers l'homme -plus grand que moi..... Hm, il avait quel âge, pour être étudiant et dépasser ses profs ?!!- et finalement repris la parole, le regardant d'un air peu recommandable, comme à mon habitude, les sourcils toujours froncés.


De toute façon, c'était soit il disait oui et je l'y emmenais, soit il disait non et c'était tant pis pour sa pomme. J'étais pas le bienfaisant de l'académie non plus, ni le guide..

Tss. Il commençait mal, celui là. C'était quoi ce sourire de débile qu'il m’affichait, là ? Ça avait le don, l'énorme donc, je me taper sur le système... Sans compter le fait que je me doutais très bien de quel était la raison de cette expression d'attardé mental. Je lâcha un râle agacé en attendant sa réponse, alors que le nouvel élève se passait bêtement la main dans les cheveux, et moi, toujours en face de lui, une main sur sa hanche, je serrais la poignée de ma mallette de l'autre en signe de stress. Je ne supporte pas les longs moment d'attente et de blanc, a se fixer droit dans les yeux. Il allait me la balancer sa réponse, oui ou merde ?! Bon, c'est décidé, s'il ne répondais pas dans les 30 secondes qui arrivait, je partirais sans me retourner. Pas que ça à faire moi.

Je sentit comme un mauvais frisson parcourir mon corps. Mon regard s'était posé sur le sourire de ce "Yôdama Vladislav", un sourire qui me fit comprendre que ce n'était pas un de ces Démons sage et qui ne quémandais aucun problème. Au vu de la tête qu'il affichait a ce moment, je n'eu qu'une envie, prendre mes jambes à mon cou.


C'est alors que je le vis bouger jusqu'à moi, non sans discrétion, et venir poser sa main sur ma hanche, ce qui immédiatement, m'arracha un réflexe violent : Je le repoussa brutalement, lui administrant presque une gifle. Je sentait mon sang battre dans mes veines, tellement que mes joues étaient rouge cramoisi comme jamais elles ne les avaient été. Le stresse m'était remonté d'un coup jusqu'au cerveau. Non mais !! Pour qui il se prenais ce petit merdeux ?!! Comme osait-il me toucher de la sorte, comme si de rien était, en pleine école ?!!


Bon sang, j'étais mort de honte et de gêne là ! La seule chose que je fis, fût de remettre ma chemise correctement et de fixer le sol, l'air hors de moi.